Le sort fait les parents, le choix fait les amis.
Abbé Delille - Malheur et pitié
On raconte que Napoléon III, reçoit un message de félicitation du Czar pour son couronnement : le Czar l’appelle « mon cher ami », ce qui est humiliant car l’usage pour les souverains était de s’appeler « mon cousin ». Napoléon rétorque : « on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis ».
Pouvons-nous espérer réconcilier famille et amis ? Faire que ce qui relève de la règle, deviennent aussi séduisant que ce qui relève du choix?
De ce point de vue, notre monde est sans doute mieux fait que celui de Napoléon : on choisit toujours ses amis, mais on peut choisir certains de ses parents : les couples se font et se défont au gré des amitiés/inimités ; et avec le conjoint qui s’en va, part aussi la « belle famille ». Ces parents là deviennent ainsi comme des amis dans la mesure où on peut cesser de les fréquenter.
Ce qui pourrait être encore mieux, c’est que les amis deviennent des parents. Ça se faisait autrefois par le biais du parrainage : parrains, marraines choisis dans le cercle des amis devenaient ainsi des « compères » et des « commères ». Bon, vous allez donc donner à votre meilleur(e) copain/copine le rôle de parrain/marraine du petit dernier. Si vous le voulez vraiment, rien ne vous en empêche. Mais, allez chercher des gens qui ont fait baptiser leur enfant et qui s’en rappellent encore l’année suivante…
Reste donc à épouser votre meilleur(e) ami(e). On a dit ici même (23 sept 2006) les doutes qu’on pouvait avoir à ce sujet.
Mais voilà la bonne idée : épousez la sœur (le frère) de votre meilleur(e) ami(e) !
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