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Sunday, March 19, 2017

Citation du 20 mars 2017

Définition du bisou :
            - Géométrie: Bisou est la plus courte distance entre 2 lèvres"
            - Economie: "Bisou est cette chose pour qui « la demande » est toujours supérieure à     « l'offre ».
            - Physique: Bisou est le processus de chargement d'un corps humain.
            - Computer: Bisou est comme un « Réseau local » dans lequel deux corps sont reliés sans câble de données.


Jour du printemps, s’il pleut désormais ce ne peut être qu'une pluie de bisous…
Nos dictionnaires en débordent.
Nos animaux favoris en sont faits :


Nos politiques ne connaissent plus que cela :





Hélas… Il y a des trouble fêtes qui ne savent pas que le règne des bisous est advenu :


Saturday, March 19, 2016

Citation du 20 mars 2016

Je veux t'aimer comme l'on aime / Du printemps le premier beau jour. Les natures simples ont le privilèges d'être émues par de semblables inepties.
Alexandre Pothey
Ah… Le premier jour du printemps ! Les jolies fleurs, les jupes légères et les petits oiseaux qui font cui-cui dans la ramure…
Trouvé ici

Vous, je ne sais pas, mais moi, ça me donne envie de fuir à toutes jambes : vivement l’hiver,  son ciel gris et bas qui nous débarrasseront de ces vers de mirliton, de ces poèmes au romantisme bas de plafond.
Mais voilà : j’aurais tort de me sauver ainsi, car notre auteur-du-jour nous donne le mode d’emploi de ces émotions faciles : elles font partie des natures simples – mieux : elles révèlent leur existence.
Oui, c’est une expérience comme on peut en faire en chimie : mettre quelques goutes de réactif dans un tube à essai et voilà le composé qui s’y trouve qui change de couleur. Quelques vers ou quelques images bien trempées de larmes d’émotions, et hop ! Voilà que la nature simple que se cachait se révèle au grand jour !
- Voilà une idée intéressante : n’y aurait-il pas d’autres révélateurs de passions, d’émotions, de caractères etc ? Des mots, des images qu’il suffirait d’évoquer pour voir apparaître, comme dans le tube à essai, la couleur véritable du tempérament et des pensées secrètes ? Sartre disait qu’il suffit de prononcer le mot « juif » devant un antisémite pour le voir écumer de rage. Faisons de même : « Burqa ! Ramadan ! Lapidation ! »
Ou encore : « 35 heures ! Autorisation préalable de licenciement ! Indemnités prudhommales ! »

Allez-y : cherchez les individus réactifs et tentez l’expérience ; puis venez nous raconter l’aventure.

Sunday, April 05, 2015

Citation du 6 avril 2015

Elle a cinq instruments dont je suis amoureux: / Les deux premiers, ses mains ; les deux autres, ses yeux; / Pour le plus beau de tous, le cinquième qui reste, / Il faut être fringant et leste.
Christian Huyghens – A propos de Ninon de Lenclos

Printemps II
Oui, nous avons déjà rencontré le printemps hier sous la forme d’un beau jeune homme doué d’une virilité débordante. La parité l’exige : nous devons à présent nous intéresser à la féminité printanière – ou plutôt à ses effets sur l’homme.
Huygens a beau être un mathématicien il n’en est pas moins homme (1). Les mains de la belle dame sont des instruments – entendez des moyens de séduction. Les laisser voir fait se pâmer l’amoureux. Idem pour les yeux – Ah ! Le regard de Ninon !...

Seulement voici que le dernier instrument ne se laisse pas nommer comme les autres. C’est qu’aussi il n’existe pas par lui-même mais seulement par l’effet qu’il produit sur les hommes – le quel effet n’est en réalité qu’une action qui nécessite d’être fringant et leste, comme quand on monte à l’assaut d'une position fortement défendue.
Vous  me suivez ? Je devine que vous me précédez.
Oui, alors que toute seule dans son lit, le soir, avant de fermer ses beaux yeux, son regard existe par lui-même, pour lui-même – il irradie doucement l’obscurité. Et ses belles mains blanches ?  Elles sont toujours aussi adorables quand elles étreignent la couverture.
Mais… son sexe… Ah, son sexe ! Seul au fond de son lit, pris dans l’ombre de son ventre, ce n’est que de la muqueuse humide, des babines pendantes sur des replis ombreux… Tandis que frôlé par le désir masculin, le voici qui, d’un coup, prenant un reflet nacré, rejetant fièrement son capuchon, appelle la virilité fringante et leste…
On a compris la leçon : sans femme, l’homme reste l’homme. Sans homme, la femme n’est plus elle-même. (Me tapez pas ! Aïe ! Pas sur la tête !)
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(1) Qu’on se rappelle l’étrange réputation faite aux mathématiciens par la courtisane fréquentée par Rousseau et déçue de sa frigidité : Zanetto, lascia le donne, e studia la matematica, lui dit-elle. Voir ici.

Saturday, April 04, 2015

Citation du 5 avril 2015

Mon corps est un jardin, ma volonté est son jardinier.
William Shakespeare
Printemps I

Voilà le printemps, la saison où la nature se réveille, où les jardins se remettent à pousser. Perséphone est sortie de l’Hadès...
Et nous ? Nous, les humains, le printemps ne nous fait rien ? Si bien sûr, il nous fait quelque chose. Inspirons-nous de Shakespeare : il nous donne la volonté de mettre notre corps au diapason du printemps. Et donc pour y parvenir, nous sommes invités à cultiver notre corps, comme on cultiverait un jardin. Comment faire ?
Attention, je vous prie : il ne s’agit nullement de dire : « Je sais que le printemps vient parce que mon organe grossit et se remplir de sève ». Déjà, ça ne concerne que les messieurs. Ensuite parce que ça ne met pas en cause ma volonté.
Oui mais : pourquoi mettre la volonté là dedans ? Le printemps, c’est mécanique. Nul oiseau ne se dit : Voilà le printemps, vite ! Je dois penser à tisser mon nid ! Car l’oiseau sent en lui cette capacité apparaitre en même temps que le soleil monte plus haut sur l’horizon.
Mais nous les humains nous n’avons pas cet instinct. Autrement dit, nous avons les besoins – ou les envie – printaniers, mais nous n’avons pas ipso facto les facultés. C’est là que la culture du corps doit intervenir : mettre notre corps au niveau des tâches qu’il doit accomplir. Planter des arbres, nettoyer le champ, dégager les rochers éboulés : ça demande un développement des muscles.

Bodybuilding
Nous voilà proche de la réponse à notre question : jardiner son corps, c’est pratiquer le bodybuilding pour arriver à réaliser, les travaux printaniers.
Hum… Dites-donc, on dirait que ce beau jeune homme a aussi quelque avantage qui a poussé sur lui grâce au printemps, ou je me trompe ? Quel est donc le Jardinier qui a laissé ça pousser ? Car comme nous le disions, la volonté n’est pas l’origine de cette belle tige.

En tout cas : Miam !

Thursday, March 19, 2015

Citation du 20 mars 2015

Qui n'a cru respirer dans la fleur renaissante, les parfums regrettés de ses premiers printemps.
Marceline Desbordes-Valmore
Aujourd’hui, c’est le printemps ! Youpi !
Le printemps qui nous vient sera-t-il lui aussi l’occasion de retrouver les émois qui furent les nôtre lors de nos jeunes années ? Peut-être, tant il est vrai que les odeurs et les saveurs conservent les émotions intactes. Re-youpi !
Hélas ! Le printemps qui débarque aujourd’hui risque bien de ne susciter plus aucune émotion, mais seulement de la suffocation. Les jours qui arrivent sont des jours Dark Vador – traduisez : des jours Ventoline.


Les grincheux diront que c’est la conséquence de nos abus : à force de vouloir se protéger des microbes, nous avons rendus fous nos systèmes de défense : les voici qui s’emballent contre le moindre pollen, la plus inoffensive graminée, le parfum de la rose…
Et les encore-plus-grincheux diront que ces malheurs que nous avons produits existent aussi pour les autres saisons :
- l’été et ses canicules, qui zigouille les vieux : réchauffement climatique.
- l’automne et ses ouragans, ses inondations : voici les meubles qui flottent dans le salon.
- Et l’hiver ? Des hivers sans gelées, sans neige, tout ce qu’il faut pour laisser proliférer les parasites : bonjour, les moustiques porteurs du chicungugnya !
Depuis le temps qu’on dit qu’il n’y a plus de saisons : on y arrive quand même !
Joyeux printemps quand même !
Atchoum !