Mon corps est
un jardin, ma volonté est son jardinier.
William Shakespeare
Printemps I
Voilà le
printemps, la saison où la nature se réveille, où les jardins se remettent à
pousser. Perséphone est sortie de l’Hadès...
Et
nous ? Nous, les humains, le printemps ne nous fait rien ? Si bien
sûr, il nous fait quelque chose. Inspirons-nous de Shakespeare : il nous
donne la volonté de mettre notre
corps au diapason du printemps. Et donc pour y parvenir, nous sommes invités à
cultiver notre corps, comme on cultiverait un jardin. Comment faire ?
Attention, je
vous prie : il ne s’agit nullement de dire : « Je sais que le
printemps vient parce que mon organe grossit et se remplir de sève ».
Déjà, ça ne concerne que les messieurs. Ensuite parce que ça ne met pas en
cause ma volonté.
Oui
mais : pourquoi mettre la volonté là dedans ? Le printemps, c’est
mécanique. Nul oiseau ne se dit : Voilà le printemps, vite ! Je dois penser à tisser mon nid ! Car
l’oiseau sent en lui cette capacité apparaitre en même temps que le soleil
monte plus haut sur l’horizon.
Mais nous les
humains nous n’avons pas cet instinct. Autrement dit, nous avons les besoins –
ou les envie – printaniers, mais nous n’avons pas ipso facto les facultés. C’est là que la culture du corps doit
intervenir : mettre notre corps au niveau des tâches qu’il doit accomplir.
Planter des arbres, nettoyer le champ, dégager les rochers éboulés : ça
demande un développement des muscles.
Bodybuilding
Nous voilà
proche de la réponse à notre question : jardiner son corps, c’est
pratiquer le bodybuilding pour arriver
à réaliser, les travaux printaniers.
Hum…
Dites-donc, on dirait que ce beau jeune homme a aussi quelque avantage qui a
poussé sur lui grâce au printemps, ou je me trompe ? Quel est donc le
Jardinier qui a laissé ça pousser ? Car comme nous le disions, la volonté
n’est pas l’origine de cette belle tige.
En tout
cas : Miam !
No comments:
Post a Comment