Showing posts with label terre. Show all posts
Showing posts with label terre. Show all posts

Thursday, August 06, 2015

Citation du 7 aout 2015

L'économie cannibale ne perd jamais rien de ce qui accable les hommes. Elle fait profit de tout.
Pierre Drachline – Fin de conversation (1996)
On a depuis longtemps dénoncé la cupidité des hommes qui traitent leurs semblables comme un instrument pour faire toujours plus de profit. Ainsi du maitre avec ses esclaves, ainsi du capitaliste avec ses ouvriers. Mais tout cela n’est rien à côté des puissances financières d’aujourd’hui. Avec les progrès de la techniques et avec la puissance décuplée dont on jouit à présent, voici que l’exploitation de l’homme par l’homme ne suffit plus : c’est la planète entière qu’il nous faut !

Image trouvée ici
Heidegger avait il y a bien longtemps énoncé cette caractéristique de la technique : elle n'est pas seulement un dispositif mécanique, mais elle est aussi un moyen permettant de sonder la nature humaine en fonction de l’usage qu’en fait l’humanité. La technique nous révèle que pour nous, la nature n’est qu’un stock de ressources dans la quel nous puisons : ce que Heidegger appelle l’arraisonnement de la nature (1). Mais en même temps que l’homme organise la domination de la nature, il se rabaisse lui-même jusqu’à n’être qu’une pièce du dispositif technique. Pour accomplir l’essence de la technique l’homme doit se désolidariser de la nature, oublier qu’il est l’être qui ne peut être qu’en son sein. Dénaturalisant la nature, il se dénature lui-même. Ce qui fait que lorsqu’on dit : « La première espèce à sauver, c’est l’espèce humaine », ce n’est pas une boutade.
-------------------------------

 (1) Sur le concept d’arraisonnement voir ici. J’ajoute que s’il nous faut un philosophe pour penser le drame que constitue la destruction de la planète par l’humanité, Heidegger pourrait être celui-ci.

Tuesday, September 08, 2009

Citation du 9 septembre 2009

Une planète est un corps androgyne, pourvu des deux sexes et fonctionnant en masculin par les copulations du pôle nord, et en féminin par celles du pôle sud.

Charles Fourier – Le Phalanstère

Dans le débat qui fait rage en ce moment sur la taxe carbone et la nécessité – ou pas – de modifier nos comportements producteurs de CO2, La citation du jour se devait de prendre parti : faut-il oui ou non laisser le 4x4 au garage et renoncer aux voyages qu’on ferait autrement qu’en vélo ?

« Protégeons la planète ! Supprimons toutes les voitures pour qu’elle cesse de se réchauffer !... »

Tout le monde parle de la planète, et personne ne sait exactement ce qu’elle est.

S’agit-il de la surface de la terre avec ses sables, ses mers, ses banquises et ses ours blancs ?

S’agit-il des forces qui agitent tout ça, des vents, des tempêtes, des marées, et des volcans ?

- Que savons-nous réellement de notre planète – et j’écris « notre » en sachant bien que tant que nous ne la connaîtrons pas elle ne sera pas à nous, à supposer qu’elle puisse l’être un jour.

Voici donc notre célèbre utopiste, Charles Fourier qui vient nous tirer d’embarras. La terre est une planète et comme telle elle possède deux sexes, situés l’un au pôle nord, l’autre au pôle sud.

Vous haussez les épaules et vous dites : Stupide ! Comment une telle planète pourrait-elle copuler, vu que les pôles nord et sud ne sont pas près de se rencontrer…

Déjà, je vous ferai observer que Fourier ne dit pas que le pôle nord de la terre copule avec le pôle sud de la terre ; il dit simplement que ça copule de façon sexuée, sans dire avec quoi. Mais comme on n’observe pas de congrès des planètes, ni de carambolages de météores, force est d’admettre qu’elle se copule elle-même.

Reprenez donc votre objection, faites-en une question et vous parviendrez aisément à la réponse : pour copuler, les pôles se rencontrent en passant non par l’extérieur mais par l’intérieur. L’énorme noyau de feu qui est logé au centre de notre planète n’est autre que le résultat de cette activité copulatrice, en sorte que les secousses sismiques et les éruptions volcaniques ne sont que des orgasmes telluriques.

Dès lors, le réchauffement climatique ne peut en aucun cas être inquiétant pour notre belle planète bleue, vu que la chaleur, c’est la condition même de son fonctionnement normal.

… Et si vous vous grattez la tête en vous demandant si je n’aurais pas par hasard consommé des champignons mexicains je vous dirai que c’est bien possible, mais que ça ne change rien : si les volcans d’auvergne se réveillent demain, il faudra me dire pourquoi.

Monday, September 07, 2009

Citation du 8 septembre 2009

Il n'existe pas de problèmes dans la nature, mais seulement des solutions car l'état naturel est un état adaptatif donnant naissance à un système cohérent.

René Dubos – Courtisons la terre

Dans le débat qui fait rage en ce moment sur la taxe carbone et la nécessité – ou pas – de modifier nos comportements producteurs de CO2, La citation du jour se devait de prendre parti : faut-il oui ou non laisser le 4x4 au garage et renoncer aux voyages qu’on ferait autrement qu’en vélo ?

L’idée qu’il faut protéger la planète et que nous avons un devoir exaltant, celui de prendre en charge son destin – et remarquez que grâce à nous la terre à un destin : avant elle roulait dans le cosmos, sans histoire et sans même de conscience – cette idée donc est devenue un poncif qu’il faudrait quand même interroger pour voir ce qu’il vaut.

Tentons de l’opposer à son contraire histoire de voir où ça va.
Je ne dirais pas comme certains que l’homme n’est pas responsable des changements climatiques, ou bien même qu’il n’est pas certain du tout qu’ils se produiront.

Non. Disons plutôt que la plasticité de la nature est telle que les réponses au réchauffement climatique existent bel et bien, qu’elles se sont sans doute déjà déployées dans le passé, puisque l'état naturel est un état adaptatif.

Mais il faut encore ajouter que nous n’avons rien à craindre d’une telle évolution puisqu'elle donne naissance à un système cohérent.

Combien de petites fleurs si parfumées, combien de beaux animaux à fourrure, combien de paysages merveilleux sont nés de cataclysmes effroyables qui ont englouti d’autres plantes, d’autres animaux, d’autres paysages ? Réjouissons-nous plutôt de ce que notre belle planète va changer, puisqu’elle donnera forcément naissance à des nouveautés qui nous désennuieront de ses sempiternelles banalités.


L'homme lui-même est capable de plasticité, il a su survivre en chassant le rêne aux confins des glaciers, là-bas, du côté de Lyon.

Il saura d’adapter au réchauffement de la planète, même si ça fait la désolation des fabricants de textile


Sunday, November 16, 2008

Citation du 17 novembre 2008


La mort de l'eau est plus songeuse que la mort de la terre : la peine de l'eau est infinie.

Gaston Bachelard – L'eau et les rêves (1)

Une eau « morte » est-elle plus morte qu’une morne plaine ?

Ou bien faudrait-il plutôt se demander s’il est différent d’être enseveli sous terre ou submergé par l’eau ?

Dans ce dernier cas, on devrait se rappeler que l’homme qui se noie n’est pas toujours aussi mort qu’on le croit. Les marins ont des légendes à n’en plus finir sur le destin des navigateurs tombés en mer. Jorge Amado en a fait l’élément décisif d’un premier roman : Mar morto. On aurait la même suggestion avec la fin du film de Luc Besson, Le grand bleu. Au fond dans tout ça, la mort est plutôt réjouissante.

En réalité, Bachelard ne pense sûrement pas à ce genre de légendes, puisqu’il y a dans la mort de l’eau une peine infinie.

- Nous revenons donc à la mort de l’eau.

La mort de l’eau c’est bien plutôt la mort mise en scène par l’eau que le noyé ; et s’il est présent, c’est plutôt pour mettre en relief le caractère mortifère de l’eau. Il faut que le mort noyé le soit dans une eau stagnante, dormante. Il faut des herbes aquatiques autour de lui, il faut des feuilles mortes dans l’eau… Bref, on l’a compris je crois que ce qu’il y a de songeur dans la mort de l’eau c’est l’eau elle-même. Une surface aquatique sans noyé peut tout aussi bien être une image de la mort.

D’ailleurs on aura noté que ce texte de Bachelard porte sur l’imaginaire de l’eau et non sur celui de la mort.

La mort de la terre, on l’imagine avec des labours et des corbeaux qui volent au-dessus. C’est la morne plaine (Waterloo), celle où rien n’arrive, pas même l’accident d’un relief. Rien qui accroche, rien qui éveille. C’est le sommeil de la nature pendant l’hiver (cf. le rapt de Cérès).

La mort de l’eau, c’est la peine infinie. L’eau parle, elle signifie le manque de la vie, l’absence de la couleur, l’immobilité (2). Mais elle n’est peine qu’à condition que tout cela apparaisse par contraste avec la vie enfuie. C’est le regret de la perte de la vie.

Elle rend sensible que ce qu’il y a d’embêtant avec l’idée de notre mort imminente, c’est qu’on regrette la vie qu’on va quitter.(3)

Dit comme ça, c’est moins bien que quand c’est Bachelard qui le dit. C’est que Bachelard est aussi un poète.

(1) Nous avions déjà (Post du 22 mars 2008) abordé le thème de la mort et de l’eau avec Ophélie, mais de façon indirecte puisque c’était alors la mort de la jeune fille qui nous occupait.

(2) C’est là que le tableau de Millais fait un curieuse erreur : Ophélie a les couleurs de la vie. Les fleurs autour d’elle la signifient également. On croirait qu’elle s’est noyée accidentellement et non par désespoir.

(3) Voyez dans l’Odyssée les ombres des morts venir vers Ulysse qui leur offre le sang frais, de la vie, pour les faire sortir de leur monde souterrain.

Monday, June 25, 2007

Citation du 26 juin 2007

Toute terre est la même à six pieds de profondeur.

Paul Claudel - L'Otage

D’abord, une remarque sur la nature des citations. Certaines citations paraissent si anonymes qu’on ne perd rien à ignorer leur auteur ; d’autres sont tellement solidaires de l’auteur et de l’œuvre dont elles sont extraites qu’on est à peu près sûr de les dénaturer à ne pas en tenir compte. Claudel fait partie de cette seconde catégorie : chaque citation de Claudel est tellement pleine de lui, chacune de ses œuvres est tellement présente dans le moindre de ses fragments, qu’à moins d’avoir le souvenir des émotions qu’il nous y a fait vivre, il est vain de vouloir le citer.

… Et pourtant je m’y risquerai aujourd’hui, avec un fragment exceptionnellement neutre : ça existe tout de même !

Je suis propriétaire de mon jardin. J’y creuse un trou : le fond du trou, il est à moi aussi bien que le reste de mon territoire. Aussi loin que je creuse ce sera la même chose. Mais à quoi bon creuser si au bout d’un certain temps je ne trouve plus aucune raison de persévérer ? Ce qui m’appartient, c’est ce dont je peux faire quelque chose. « A six pieds de profondeur », la Terre n’appartient plus à personne.

Vanité des choses humaines : notre activité bouleverse la Terre entre zéro et six pieds de profondeurs. Voilà tout, et c’est peu.

Est-ce si peu ? On connaît les conflits judéo palestiniens à propose de Jérusalem : les Israéliens prétendent légitimer leur prise de possession de la ville en démontrant, fouilles archéologiques à l’appui, que le sous-sol recèle des vestiges de la présence des Hébreux bien longtemps avant que les Palestiniens n’occupent les lieux. En sorte que le premier occupant, et donc celui qui a des droits sur ce territoire, c’est celui dont la trace est profondément enfouie dans les entrailles de la ville. Entre zéro et six pieds il se passe des choses, peut-être pas essentielles pour notre planète, mais très importantes pour nous.

Mais aujourd’hui, on se sent le besoin de contester la phrase de Claudel d’une autre façon. On a l’impression (mais là encore il faudrait se reporter à son ouvrage) qu’il veut dire que l’activité humaine est dérisoire parce qu’elle se contente de gratter la surface de la Terre. Or tous les écolos vous le diront : le drame, c’est justement que les activités des hommes ont des conséquences sur l’atmosphère - et ce à des altitudes qu’on mesurerait difficilement en pieds - et sur les océans, jusqu’au tréfonds de leurs abysses.

En sorte que si la Terre est partout la même, elle n’est plus la même qu’avant.

Friday, April 06, 2007

Citation du 7 avril 2007

Je lève mon verre au beau sexe des deux Hémisphères. - - - Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe.
Charles, marquis de la Vieuville (1580-1653)
[ C’et vrai : mea culpa… Comme vous je doute de l’exactitude de cette citation, du moins de son attribution à un honorable contrôleur général des finances. Mais je suis comme je suis : je ne résiste pas à ce géniaaal télescopage.]

Géographes, dites-moi : quel mode de projection convient le mieux à la représentation de la terre ? Croyez-vous détenir la vérité dans ce domaine ?
1ère Réponse - Avec un peu d’imagination, on peut parfaitement représenter la terre de telle façon que l’étude de la géographie devienne un vrai plaisir.


2ème Réponse - Elevons un peu le niveau : Voyez Lewis Carroll et sa Chasse au Snark (Seconde crise) :
L’homme à la cloche (= le capitaine du bateau) propose à l’équipage des cartes marines sans aucune terre ; l’équipage jubile : « A map they could all understand. » Puis l’homme à la cloche s’en prend à Mercator : "What's the good of Mercator's North Poles and Equators, /Tropics, Zones, and Meridian Lines ? » : « Représentations conventionnelles » hurle l’équipage. Vous l’avez compris, la carte sera pour finir une page blanche.
Reconnaissons tout de même que la géographie pose une question éminemment philosophique. Car c’est bien avec des représentations fictives que nous voyageons et découvrons ce vaste monde dans toute sa réalité. De même que les mathématiques nous font connaître l’univers avec des « x » et des « y » qu’on appelle des « inconnues », de même le franchissement de la ligne de l’Equateur surprend le voyageur qui constate qu’elle n’existe pas.
Le 2 mars 2006, nous avions résolu une étrange question concernant les pôles. N’y revenons pas ; mais permettez-moi tout de même de rappeler que la plus grande méfiance est de mise avec la prétention des géographes à nous expliquer ce qu’est le globe terrestre.

Tuesday, December 19, 2006

Citation du 20 décembre 2006

Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants.

Léopold Sédar Senghor

Quand le poète a parlé, on n’a plus rien à dire. Déposer des commentaires dans ses marges n’est qu’une pollution stérile. Surtout lorsqu’il parle du respect de la terre.

Si je me lance dans l’aventure malgré tout, c’est pour évoquer l’histoire du rapport à la terre, et non pour prétendre donner du sens à ce qui en a déjà.

Qu’est-ce donc que la terre ? La terre, ce n’est rien d’autre que ce que j’ai sous les pieds ; la terre ce n’est que notre sol. Le poète Léopold Senghor insiste sur le devoir de transmission : le sol n’est pas notre sol ; il n’est que ce sur quoi nos enfants ont des droits.

Qu’est-ce que le droit du sol ? Il est soit le droit conféré par le sol ; soit droit sur le sol.

- Droit du sol : c’est le mythe platonicien de l’autochtonie (Le Politique, 271 b) qui inaugure la théorie du droit du sol comme origine de la nationalité. Dans ce texte, Platon explique que les premiers athéniens sont nés du sol de l’agora, sortant de terre comme les plantes. La patrie (dans le Banquet, Platon dira même la matrie) n’est autre que la terre génitrice, c’est elle qui nous confère nos droits sur elle comme autant de caractères héréditaires. Nous héritons la terre de nos parents simplement parce que le mode de reproduction des êtres vivants a changé depuis l’origine mythique ; mais ça ne change rien au droit que nous avons sur le sol.

- Droit sur le sol : droit de propriété. De nombreuses thèses se sont affrontées ici : le droit du premier occupant (voyez le combat des indiens d’Amérique pour être considérés comme les premiers hommes du continent) ; le droit du travail (la terre appartient à celui qui la cultive dira Rousseau). La terre est alors nourricière, elle n’est autre que le lopin de terre qui nous permet de subvenir à nos besoins.

Nous empruntons [la terre] à nos enfants : cela veut dire qu’en leur donnant la vie nous leur donnons aussi un droit à tout ce qui peut assurer leur survie. La terre leur appartient comme elle appartiendra à leurs enfants. Le propriétaire de la terre n’existe que dans l’avenir, c’est la génération future qui possède ce droit.

Et c’est là que nous retrouvons les bases de l’écologie politique.

Wednesday, March 01, 2006

Citation du 2 mars 2006

« C'est drôle, on parle souvent du Pôle Nord, plus rarement du Pôle Sud, et jamais du Pôle Ouest ni du Pôle Est. Pourquoi cette injustice ?»

Alphonse Allais - Le sourire

Posez cette question aux géographes : ils hausseront les épaules. Demandez maintenant aux historiens ; ils souriront, mais ils vous répondront.

Réfléchissons : pôle sud/pôle nord : on sait où c’est, parce que la terre tourne autour de son axe : aux deux bouts, il y a un « nord absolu » et un « sud absolu ». Bien. Mais le « pôle ouest » : vous mettez ça où ? Au far-west ? Seulement, pour un Californien, le lointain ouest c’est Hawaï, voire même la Chine ! Bref : il n’y a pas d’ouest absolu. Idem bien sûr pour l’est.

Donc pour qu’il y ait un pôle ouest et un pôle est, il faut qu’il y ait un est ou un ouest absolu. Et c’est là que l’historien se réveille : au moyen age -dira-t-il- on considérait que la terre était plate, et donc il y avait une position absolue pour chacun des points cardinaux : l’ouest, c’est la partie gauche de la carte, l’est, sa partie droite, le nord est en haut, le sud est en bas. Mais qu’est-ce qui m’empêche de retourner la carte si je veux ?

Pour éviter cela, il faut un point de référence lui-même absolu : au moyen-age ce centre de référence ce n’est pas le soleil, c’est Jérusalem, plus précisément, c’est le Christ en croix. Le Christ a été crucifié face à l’ouest ; il est mort pour la rédemption l’humanité : donc il est tourné vers ceux qui méritent la rédemption : les hommes de l’Europe (= devenus chrétiens). Il est dos à l’est : les asiatiques ne méritent pas d’être sauvés (= ce sont des payens). A sa droite (nord) : les bons, comme les vikings (= devenus chrétiens). A sa gauche (sud), les mauvais : les africains (= payens). L’espace est donc doublement balisé, parce qu'à chaque point cardinal correspond un double absolu : à un absolu de localisation s’ajoute un absolu de signification, opposant le monde christianisé au monde payen.

Donc il n’est pas absurde de vouloir qu’il y ait un pôle ouest ou un pôle est. Simplement, les conditions ne sont plus remplies depuis que les géographes se sont emparés des points cardinaux.