Monday, September 01, 2008

Citation du 2 septembre 2008

La modestie, c'est la housse du talent.
Aurélien Scholl
C’est en effet une idée très répandue : la modestie sert à cacher les merveilles qui nous distinguent de tous le autres.
En sorte qu’il pourrait bien y avoir une pointe d’orgueil à se montrer modeste, ce qui n’est pas pour nous surprendre, nous qui sommes habitués à débusquer les vilenies dont le cœur de nos contemporains est farci.
En écrivant cela, je repense aux sermons des prêtres d’autrefois qui prêchaient la modestie aux femmes vertueuses. Ma fille, baisse les yeux, tire sur ta jupe, ne parle que quand on t’y invite…
Ce qui signifie que la modestie, vertu morale incontestable est en même temps un moyen utilisé pour brider ceux à qui elle est imposée.
C’est vrai que c’est une vieille lune et qu’aujourd’hui le prêche de ce curé ferait rire pas mal de gens.
Le curé, oui ; mais l’imam ?
A woman modestly dressed is as a pearl in his schell.

Qu’est-ce que c’est que cette modestie vestimentaire ? Ne pas porter de bijoux, ne pas se maquiller, ne pas se faire remarquer ? Mais non.
Etre modeste, c’est arborer une housse qui cache soigneusement le corps. Etre immodeste, c’est montrer ses cheveux – la racine des cheveux, son cou, son bras, sa cheville.

Ne parlons pas de l’Islam c’est un sujet qui fâche. Mais parlons de nos braves moines qui autrefois brûlaient comme sorcières les femmes qui ensorcelaient leur concupiscence de frustré libidineux.

2 comments:

Djabx said...

Ne parlons pas de l’Islam c’est un sujet qui fâche.

Ne sommes nous pas en France pays des droits de l'Homme, où "règne" la liberté d'expression et de pensé?

J'avoue que je ne comprends pas bien l'obscurantisme ambiant qui veut qu'on ne dise plus rien sur les religions et les religieux.

Si d'ailleurs docteur philo pouvait traité cette "question", j'avoue que ça m'intéresse...

Jean-Pierre Hamel said...

on ne dise plus rien sur les religions et les religieux.

- Certes, à condition d'admettre que "dire quelque chose" sur les religions soit une critique. Car c'est là que ça coince. Sans doute parce qu'on est dans la perspective où notre-président nous a situé: les croyants ont quelque chose que les non croyants doivent respecter : ils ont un idéal.
C'est là, que je m'insurge : les athées aussi ont un idéal : ce ne sont pas des pourceaux vautrés dans la fange de leurs vices.

Quant à dire quelque chose sur les dogmes ou sur les différences de visions de l'homme entre plusieurs religions, ce n'est pas que ça coince. C'est qu'il n'y a personne pour écouter.
Je refile votre message à Dr-Philo