Je lève mon verre au beau sexe des deux Hémisphères. - - - Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe.
Charles, marquis de la Vieuville (1580-1653)
[ C’et vrai : mea culpa… Comme vous je doute de l’exactitude de cette citation, du moins de son attribution à un honorable contrôleur général des finances. Mais je suis comme je suis : je ne résiste pas à ce géniaaal télescopage.]
Géographes, dites-moi : quel mode de projection convient le mieux à la représentation de la terre ? Croyez-vous détenir la vérité dans ce domaine ?
1ère Réponse - Avec un peu d’imagination, on peut parfaitement représenter la terre de telle façon que l’étude de la géographie devienne un vrai plaisir.
2ème Réponse - Elevons un peu le niveau : Voyez Lewis Carroll et sa Chasse au Snark (Seconde crise) :
L’homme à la cloche (= le capitaine du bateau) propose à l’équipage des cartes marines sans aucune terre ; l’équipage jubile : « A map they could all understand. » Puis l’homme à la cloche s’en prend à Mercator : "What's the good of Mercator's North Poles and Equators, /Tropics, Zones, and Meridian Lines ? » : « Représentations conventionnelles » hurle l’équipage. Vous l’avez compris, la carte sera pour finir une page blanche.
Reconnaissons tout de même que la géographie pose une question éminemment philosophique. Car c’est bien avec des représentations fictives que nous voyageons et découvrons ce vaste monde dans toute sa réalité. De même que les mathématiques nous font connaître l’univers avec des « x » et des « y » qu’on appelle des « inconnues », de même le franchissement de la ligne de l’Equateur surprend le voyageur qui constate qu’elle n’existe pas.
Le 2 mars 2006, nous avions résolu une étrange question concernant les pôles. N’y revenons pas ; mais permettez-moi tout de même de rappeler que la plus grande méfiance est de mise avec la prétention des géographes à nous expliquer ce qu’est le globe terrestre.
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