Wednesday, May 07, 2008

Citation du 8 mai 2008


Gouverner nuit gravement à la santé mentale.

Miss.Tic – Campagne électorale - Mai 2007

La presse s’est faite l’écho du 1er anniversaire de l’investiture de Nicolas Sarkozy, mais nulle part on n’a évoqué celui de la campagne présidentielle de Miss.Tic.

Or, voyez l’injustice : Miss.Tic a fait campagne alors qu’elle savait pertinemment quels désordres psychiques entraîne l’exercice du pouvoir. Inclinons-nous devant son abnégation, et réfléchissons sur son message : Gouverner nuit gravement à la santé mentale.

– 1ère observation : des esprits superficiels affirment que des dictateurs sanguinaires tels que Hitler étaient des fous. Oui, peut-être : mais alors disons qu’ils le sont devenus, et que l’homme élu par le peuple allemand était quand à lui normal – juste un peu exalté peut-être…

– 2ème observation : c’est une question. De quel ordre est cette pathologie mentale ? On évoque souvent la paranoïa, dont il faut rappeler que le délire de persécution n’est qu’une facette. Voyez ce qu’en dit Wikipédia (art. Paranoïa) :

a. la surestimation pathologique de soi-même ;
b. la méfiance extrême à l'égard des autres ;
c. la susceptibilité démesurée ;
d. la fausseté du jugement.

Si ça vous rappelle « quelqu’un » sachez que je vous laisse l’entière responsabilité de votre jugement. Et ce « quelqu’un », conformément à la thèse de Miss.Tic, vous devez l’admirer – ou à la rigueur le plaindre – pour avoir pris tous ces risques, alors qu’il était encore un tout jeune homme tout à fait comme vous et moi.

– 3ème observation : parents, surveillez vos enfants. Si, quand le voisin demande au petit dernier ce qu’il veut faire plus tard, celui-ci répond : « Moi, ze serai Président de la République », privez-le de télévision jusqu’à ce qu’il admette qu’être pompier c’est beaucoup mieux.

Remarque : certains enfants un peu pervers décident qu’ils deviendront maire de Neuilly. Ce n’est pas bon non plus.

2 comments:

Anonymous said...

Je vous propose une vision plus pessimiste des choses. L'homme de pouvoir ne perd pas la boule lorsqu'il accède à la puissance, on ne peut le différencier que par le champs d'action qui lui est offert. En fait, les turpitudes de monsieur tout le monde prennent chez l'homme de pouvoir une ampleur démesurée, du fait même de sa plus grande latitude. Nos petitesses se transforment chez lui en vices monstrueux tout simplement parce qu'elles s'accomplissent à plus grand échelle.
On remarque alors chez lui, ce qu'on ne note pas habituellement chez le commun des mortels.

Jean-Pierre Hamel said...

Ce que vous me proposez c'est de déchiffrer l'homme normal à partir de l'homme de pouvoir, en partant du principe connu en physiologie :
"le pathologique n'est que l'exagération du normal."
Sans doute... Hélas... Car quand nous observons les agissements de la junte birmane, on préfèrerait sûrement ne ps faire partie de la même espèce.