Tuesday, May 13, 2008

Citation du 14 mai 2008

[Le Grand Inquisiteur à Jésus] : Pourquoi es-tu venu nous déranger ? Car tu nous déranges, tu le sais bien. …. demain je te condamnerai et tu seras brûlé comme le pire des hérétiques
Dostoïevski - Les Frères Karamazov (Livre V)
Quand il reviendra, il nous pardonnera / Comme il l'avait fait pour Judas.
Jésus reviens, Jé-ésus reviens, / Jésus reviens parmi les tiens
Paroles de Florence Quentin - Étienne Chatiliez / Gérard Kawczynski – du film : La vie est un long fleuve tranquille.
Il y a 3 jours, le baiser de Judas ; aujourd’hui le retour de Jésus…Avec Jésus il ne faudrait pas commencer, sinon on ne sait pas où ça va mener…
Jésus, quelle icône ! Oui, mais icône de quoi au juste ?
Pour le savoir, et puisqu’il a promis de revenir, nous avons cherché comment son retour serait perçu de nos jours.
1 – Jésus-amour fleur bleue au patronage de Sainte-Mère de Neuilly, etc…
(Inutile de commenter cette petite vidéo je crois que tout le monde la connaît ?)
2 – Le poème du Grand Inquisiteur de Dostoïevski (voir texte).
Même si vous n’avez pas lu les frères Karamazov (= c’est mal), vous devez connaître le « Poème de Grand Inquisiteur » qui se trouve au livre 5.
Pour aller vite, disons que le Grand Inquisiteur qui règne par le fanatisme des foules en faisant brûler les hérétiques va faire brûler Jésus qui revient parce qu’il est porteur de troubles populaires, et parce qu’il n’a pas su enfanter la religion qui soulève les foules. Bref, si Jésus revenait, avec son message christique véritable, il serait jeté en prison, comme il y a 2000 ans, et mis sur le bûcher par les pontifes romains, ceux-là mêmes qui se réclament de Lui. (1).
Maintenant, choisissez l’histoire qui vous va le mieux.
(1) Pour les feignants qui ne liront pas jusqu’à la fin, voici la chute de cette histoire : « Le Prisonnier s’approche en silence du nonagénaire et baise ses lèvres exsangues. C’est toute la réponse. Le vieillard tressaille, ses lèvres remuent ; il va à la porte, l’ouvre et dit « Va-t’en et ne reviens plus… plus jamais ! » Et il le laisse aller dans les ténèbres de la ville. Le Prisonnier s’en va

1 comment:

Anonymous said...

Le passage du Grand Inquisiteur est absolument génial. Il n'y avait que Dostoievski pour imaginer une telle scène.
Une relecture s'impose. :)