T'avais mis
ta robe légère/ Moi, l'échelle contre un cerisier/ T'as voulu monter la
première/ Et après (…) / Un sourire, une main tendue / Et par le jeu des
transparences / Ces fruits dans les plis du tissu / Qui balancent…
Francis Cabrel – La robe et l’échelle
Être aux
genoux d’une maîtresse impérieuse, obéir à ses ordres, avoir des pardons à lui
demander, étaient pour moi de très douces jouissances.
J-J Rousseau – Confessions – 1er
livre, 1ère partie
Les échelles 4
A quoi
servent les échelles ? A faire grimper les jeunes filles dans les
cerisiers surtout si elles sont court vêtues.
A partir de
là libre à vous d’imaginer le mateur matant les culottes – ou bien le poète
poétisant comme Francis Cabrel à propos des cerises qu’on devine en
transparence à travers le tissu de la robe…
Mais il y a
plus fort : c’est Jérôme, le héros de Rohmer qui fait une fixation sur le
genou de Claire, jeune fille dont il vient de faire la connaissance. D’où la
situation imagée ici :
Eric Rohmer – Le genou de claire (Image de
l’affiche du film)
Ici l’échelle
n’est autre qu’un « élévateur de genou », qui le révèle et à la fois le
met à hauteur de regard. Contrairement à Rousseau qui se met aux genoux de la
femme impérieuse, ici c’est le genou qui
se hausse au niveau des yeux : plus besoin de se mettre en position de
soumission comme Jean-Jacques, rien qu’une pure contemplation de ce concentré
de grâce féminine qui impose respect et distance. Certes, Jérôme osera, un peu
plus tard dans le film, poser sa main sur ce genou, mais ce sera comme par
mégarde, sans même avoir une réaction de Claire.
Reste que le
soupçon de fétichisme rôde : ce genou est détaché du corps féminin, et
s’il en rappelle la grâce, il semble bien se substituer au corps devenu inutile.
« Fétichisme
: repose sur l’association aux sensations voluptueuses de la représentation de
parties isolées du corps ou du vêtement féminin » explique Krafft-Ebing
dans son dictionnaire (1)
Comment
savoir ? Demandons-nous si pour nous-mêmes un genou doit apparaître comme
la l’essence de la féminité, se détachant à travers le tissu de la robe sur
fond d’ombre chinoise, ou bien si c’est en imaginant la caresse…
1 comment:
Nous sentons l'arrivée du samedi
hier une clarté du ciel toute printanier
et notre bon philosophe des chaumière attentives
nous parle des échelles
des genoux de la part trés limité créer par le fétichisme
et ...
adorable charmant philosophe .. je vous taquine et vous offre le bout de mon nez frippon
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