Saturday, March 22, 2014

Citation du 23 mars 2014


         Cher Cupidon,
            Mon cher Cupidon, tu sais à quel point je te trouve con, oui tu es con de nous faire croire à l'amour, tu joues avec tes flèches mais tu oublis de viser 2 personnes, tu en vises une et puis pas l'autre, l'un souffre pendant que l'autre est heureux (…)
Jessica (A lire ici)
o-o-o
            Ma chère Jessica,
            je vois que tu ignores tout de moi, et c’est pour cela que tu me reproches de mal faire mon travail. Sache, Jessica, que ce que je fais est toujours bien fait, parce que je suis un Dieu et que personne ne peut être plus que moi capable de donner l’amour aux humains.
            Certains, comme toi, me reprochent de tourmenter les humains ; on croit même que je suis resté un enfant parce que je fais ça en toute insouciance. Mais en réalité, je suis un enfant perpétuel parce que je ne suis pas pris par le tourment du sexe. Tu ne me crois pas ? Vois mon portrait : le Caravage qui l’a peint montre que je suis un  petit garçon, car, même si mon corps ressemble à celui d’un adulte, j’ai un sexe d’enfant.
           

Caravage – L’amour victorieux
            Retiens cela, Jessica : pour rester à l’abri de mes blessures, ce n’est pas son cœur qu’il faut protéger : c’est son sexe.
            … Mais pour toi, Jessica, il est trop tard : tu as été touchée par ma flèche qui blesse sans jamais tuer : la souffrance n’en est que plus durable ! Et c’est de moi que tu attends la guérison : pourquoi ne banderais-je pas une seconde fois mon arc pour viser cet amant qui t’ignore ? -  Oui mais voilà : mon arc ne tire qu’une fois – une seule fois. Et tu pleures Jessica… Mais est-ce ma faute si les humains veulent non seulement aimer, mais en plus être aimés ?
Toi, Jessica, réponds moi : est-ce indispensable d’être aimé quand on aime quelqu’un ?
Tu hausses les épaules : s’il faut être deux pour faire l’amour, alors il faut aussi être deux pour aimer.
Là est ton erreur : l’amour – le véritable amour – n’a que faire du sexe. Il est don de soi, épanchement vers l’autre, sans souci égoïste de retour. Le jour où tu aimeras vraiment, tu comprendras ce que je te dis là.
Mais tu m’as apitoyé, Jessica : je veux faire une exception. C’est à toi que je vais décocher une nouvelle flèche, et dans l’élan amoureux qu’elle te procurera tu oublieras ton ancienne blessure.
Joyeux printemps, Jessica.
Cupidon

2 comments:

FRANKIE PAIN said...

Mon cher Cupidon, quelle belle adresse vous écrivez à cette chère Jessica , à maitre philosophe comme vous lire nous est bon on en sort toujours avec un petit plus et aujourd'hui vous m'avez mis les larmes au bord de mes yeux de plus en plus verts.
j'ai joué le rôle de Cupidon mais pour mieux l'interpréter votre lettre à Jessica m'aurait bien aidé
je descendais dans une conche en « boulmer (pantalon en matière montgolfière très froncé et léger)» d'argent, avec un corset de bande plâtré moulé sur mon corps nu qui avait été pailleté d'or et dans mon dos des ailes faites avec des plumes de poules blanches et pour rythmer ma descente vers les humains et les stigmatisé de ma flèche un gaucho sur un plancher dans la conche avec ses bottes faisait le gallot du cheval plus ou moins rapide et à la fin finissait dans le rythme d'un tango argentin.
mes cheveux blond vénitien avaient été bouclé et pour me préparer à jouer un Dieu je m'étais enfermer dans un château où des heures interminable je faisais du tir à l'arc japonais,
il me manquait votre lettre à Jessica.
je vous embrasse mon très cher jean pierre, vous inaugurer le printemps , beau printemps jean pierre


Jean-Pierre Hamel said...

Merci chère Frankie de votre commentaire : je suis fier d'avoir été apprécié par Cupidon lui-même.
D'ailleurs, je vais passer une partie de ce dimanche à vous imaginer avec votre poudre d'or et vos aimes blanches
Je vous embrasse
Jean-Pierre