La sélection
naturelle correspond simplement à un tri des individus les plus aptes à
survivre ou à se reproduire, quelle que soit la raison pour laquelle ils
possèdent une telle aptitude.
Mathieu JORON (University College London)
– Isabelle OLIVIERI (Institut des sciences de l'évolution Montpellier)
Il y a donc
deux formes de sélections naturelle : celle qui concerne l’individu, lorsqu’il
est porteur de caractéristiques qui le rendent apte à survivre mieux que les
autres dans un environnement donné. Et puis celui qui concerne l’espèce qui découle
de l’aptitude supérieure de certains individus à la reproduction. On espère en
général que ces deux caractéristiques se recoupent, à savoir que celui qui est
apte à survivre mieux que les autres soit aussi celui qui se reproduit le plus,
de sorte que l’espèce profite des aptitudes de l’individu. Mais ce n’est pas
forcément le cas, puisque la queue du paon qui le rend séduisant pour les
femelles ne l’aident surtout pas à voler…
Justement :
les oiseaux sont des animaux très civilisés, qui pratiquent l’amour courtois qui
permet à la femelle de choisir en toute indépendance le mâle qui lui plait, et
souvent sur des critères esthétiques (comme le paon dont on vient de parler ou
les oiseaux de paradis dont le plumage magnifique n’est possédé que par le mâle
en vue de la parade nuptiale (voir ici))
Par contre,
chez les hommes on croit savoir que dans les temps anciens, ce n’était pas du
tout cela – voyez plutôt :
(Hélas, j’ai perdu l’adresse de ce
ravissant dessin….)
Le plus fort,
le plus violent, le plus lubrique, voilà ce qu’il fallait pour engendrer
l’espèce humaine. Ce sont de gens comme ça que nous descendons. Après
étonnez-vous qu’il y ait des femmes battues…
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