Première vieille : Les femmes ont décrété que, si un jeune
homme convoite une jeune fille, il ne pourra jouir d'elle avant d'avoir
commencé par faire la chose avec une vieille ; et, s'il ne veut pas d'abord
prendre ce plaisir, et s'il convoite la jeune fille, les vieilles femmes auront
le droit de le prendre et de le traîner par l'endroit sensible.
Aristophane – L'assemblée des femmes
Parité.
Nous l’avons vu hier :
chez Aristophane les femmes savent prendre le pouvoir, particulièrement quand
la sexualité est en cause. Ainsi de ces
vieilles femmes qui, sans doute faute de plaire aux jeunes hommes et de
trouver des vieux en état de fonctionner, mettent en place le principe du pack : qui voudra prendre une jeune
femme devra prendre une vieille avec. Et pour sanction, s’il refuse, d’être outragé
dans ses parties viriles.
On remarque aussi tôt que la
différence entre femmes et hommes tient dans la puissance sexuelle : les
femmes âgées sont encore en demande de sexe, alors que les hommes de leur âge
sont impuissants à les satisfaire. Situation d’autant plus remarquable que,
dans le même temps, les hommes restent (relativement) féconds alors que les
femmes sont devenues stériles. Preuve, s’il en fallait, que le désir sexuel
n’est pas lié à la procréation.
Mais preuve aussi que la
sagesse qui s’exprime dans la vieillesse des femmes consiste à enregistrer ce
fait : elles ne peuvent pas rivaliser avec les minettes qui, sur les
dancefloors d’Ibiza obligent les cougars à danser toutes seules et à rentrer
sans personne avec elles dans leur chambre d’hôtel. Et que, pour contrer cet
effet désastreux de l’âge, la contrainte est la seule solution.
Du coup, nous prendrons acte
qu’il s’agit-là d’une injustice et nous affirmerons que l’Etat devra veiller à
rétablir l’équilibre en instituant pour les mariages des lots de femmes : 1
jeune + 1 vieille.
Une nouvelle forme de parité.
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