Sunday, May 28, 2017

Citation du 29 mai 2017

Il faut vivre sa vie en essayant d’en faire un modèle pour les autres
Rosa Parks

Chers amis : voici le Post au quel vous avez échappé hier, jour de fête des mères.
A vous de voir si j’ai eu raison d’en différer la publication.

Chères mamans 
en ce jour de fête, La Citation-du-Jour pense à vous. Elle vous explique pourquoi, comme le suggère Rosa Parks, vous êtes un modèle si admirable. Car vous ne vous contentez pas de torcher les petits, de tenir la maison, d’entretenir le morale du mari – etc. et tout ça gratos. Mais en plus vous supportez sans rien dire la charge mentale qui pèse sur les femmes.
- Charge mentale? Quésaco ?
--> Regardez cette image :


Emma – Fallait demander !

Voyez ce monsieur – un faux-jeton : il simule l’innocence en proposant de vous remplacer comme ça, au pied levé, dans les tâches ménagères. Faux ! Archi faux :
Car voilà le mec, tranquillement installé, qui n’imagine même pas en quoi consiste le ménage dont sa femme est l’actrice, vu qu’il n’y touche jamais – et qui se propose de prendre la suite, sachant bien qu’elle va lui répondre : « Non, j’ai presque fini » ce qui veut dire : « Non, tu ne saurais pas faire ». A quoi monsieur répondra : « Mais tu n’as qu’à m’expliquer ! »
L’épouse – et donc la mère dont on célèbre aujourd’hui le mérite – doit non seulement faire tout le travail, mais dès qu’elle met un pied par terre le matin, elle doit mentalement passer en revue la façon dont elle va s’organiser pour que la maison soit tenue, les mômes torchés et le mari content de retrouver sa petite femme le soir – avec la petite gâterie lors de la mise au dodo.
Ajoutons que bien sûr madame bosse à l’extérieur pour co-financer tout ça (« La parité nom de D… ») et vous saurez ce que signifie « charge mentale ». La charge mentale, c'est « quelque chose de l'ordre de l'esclavagisme : c'est-à-dire un travail non rémunéré, nié dans sa valeur, non reconnu et illimité. » Un peu tragique comme formule ? Admettons, mais quand même : disons alors que la charge mentale mobilise en permanence les femmes, les épuise, donc les handicape.

Mais enfin, est-ce que je ne serais pas entrain de semer la discorde dans les ménages ? Est-ce que les maris ne seraient pas innocents de ce qu’on leur reproche ? Et si leurs épouses les avaient écartés volontairement des tâches ménagères histoire de montrer que c’est là leur domaine à  elles, sur lequel elles règnent en maitresses ?
Ça peut se faire. Au quel cas tout ce qui précède ne fonctionnerait que dans un cas : celui où les hommes se donnent bonne conscience en se déclarant volontaires pour des tâches pour les quelles ils ont eux-mêmes organisé leur incompétence (comme d’autres organisent leur insolvabilité) en faisant brûler la casserole de pâtes ou leur chemise sous le fer à repasser.

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