Que notre
orgueil vienne donc crever en face de cette botte de paille sur laquelle repose
le Verbe de Dieu.
Bossuet
Ah… Ces
théologiens ! Toujours à mettre des commentaires abscons sur des images
pourtant si simples…
Car, voilà,
Noël et le Petit-Jésus, c’est ça :
Michel Anguier La nativité (détail) à l’église Saint-Roch.
Paris, sculpture – 17ème siècle
Tout y est,
même la paille. Oui, mais voilà qu’on devrait y voir le Verbe de Dieu…
Le Verbe de
Dieu ? Quésaco?
Demandons aux
théologiens, justement, eux ils doivent savoir de quoi ils parlent.
Je cherche
dans Google porteur de la parole inspirée des Prophètes. Et je lis : « le verbe de Dieu, c’est son verbe créateur et sauveur, qui réside dans
son logos. »
Bien – Mais
encore ? Cette expression désigne Dieu lui-même (normal, sinon on serait
dans un polythéisme qui ne dirait pas son nom) ; elle désigne finalement
son Verbe incarné en Jésus Christ,
« médiateur et plénitude de la Révélation »
Oui, mais où
sommes-nous ? Dans l’Ancien testament ou dans les Evangiles ?
« « Les
paroles de la
Loi et des
Prophètes ont leurs
exemplaires [figures] dans
les Évangiles » selon
l’expression d’Origène C’est dire que partout en elles, Jésus-Christ peut
être trouvé. Tout, dans l’Écriture, est prophétique, parce que tout Le
signifie. Elle n’est en quelque sorte qu’une seule Parole, et cette Parole
concerne JÉSUS. Chacun des «saints» de l’ancienne Loi le préfigure sous
quelque aspect... Il est le nouvel Adam, le vrai Joseph, le vrai Moïse... »
Eh bien,
voilà : on comprend qu’on ne comprenne pas. Non seulement cette histoire
de verbe-logos, c’est réservé aux docteurs en théologie ; mais encore il
faut croire que Jésus est Celui par qui l’unité des écrits testamentaires se
réalise, et que les Prophètes judaïques ne parlaient que de Lui, sans nous le
dire, sinon ça aurait été trop simple.
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