Je suis Sonia, et pourtant je ne suis pas Sonia. Qui suis-je ?
Devinette Carambar
On se rappelle peut-être de cette énigme posée par les élèves de Bernard de France à leur prof de philo : le malheureux, qui s’était engagé à enlever une pièce de vêtement à chaque réponse fausse, s’est retrouvé à poil devant sa classe – d’où émotion, scandale, etc… (1)
Il y aurait beaucoup à dire sur le type de relation pédagogique sous-tendu par cet épisode. Je n’en ai pas la place, et ça serait un peu du réchauffé.
On ne pourra donc que reprendre la réflexion entamée récemment sur les homophonies - voire même les homonymies - de la langue française.
En réalité, ce qui se manifeste ici, c’est la nécessité de faire intervenir le contexte pour qu’une phrase ait un sens. On dit parfois que les machines à traduire seront au point quand elles sauront traduire la phrase suivante : « les poules du couvent couvent. » (2)
Mais qu’on se rassure : les autres langues ont les mêmes caractéristiques : demandant un jour à la traduction automatique de Google de mettre en français une article d’encyclopédie en anglais sur Hitler, j’ai trouvé un titre traduit ainsi : « La théorie des courses de Hitler »
--> courses=race. Of course… Vous m’avez compris… Bref, comment une machine peut-elle comprendre un texte ?
(1) Et vous, vous auriez aussi fini à poil ? La réponse était « Je suis le chien de Sonia »
(2) D’ailleurs mon correcteur d’orthographe me signale qu’il y a un mot répété. Quel crétin !
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