Scott Adams – Dilbert
(comic strip)
Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une
affaire dans l’affaire...
Le théorème de Charles
Pasqua
Tous les français de France sont suspendus à leur poste de
radio : ils ne savent même plus où donner de l’oreille :
- il y à ceux qui s’occupent d’établir
si François Fillon a réellement demandé au secrétaire de l’Elysée d’exciter les
magistrats chargés de matraquer Nicolas Sarkozy ?
- et puis ceux qui clament leur indignation
que le Secrétaire de l’Elysée ait menti à propos de ses confidences.
Ceux qui, comme moi cultivent la science des citations se
frottent le menton d’un air pensif : et s’il ne s’agissait que de faire
oublier les conflits qui déchirent la droite ? S’il s’agissait d’une manipulation
pour retourner l’indignation des braves gens vers le pouvoir en place, allant
jusqu’à impliquer le Président dans cette affaire (1) ?
En tout cas, si nous en croyons nos sources (et nous, nous
n’hésitons pas à citer les nôtres : Scott Adams et Ch. Pasqua) l’art de la diversion est un art pratiqué
universellement que l’on soit homme d’affaire ou homme politique. La règle de
décryptage est en tout cas toujours la même : se demander à qui cela peut
bien profiter.
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(1) Explication :
les journalistes qui ont éventé cette affaire disent avoir eu le tuyau de
quelqu’un qui n’était pas présent au fameux repas Fillon/Jouyet : comme ils
sont en contact permanent avec F. Hollande sur qui ils écrivent un livre, on
imagine de suite que leur source, c’est justement le Président. On peut aussi ajouter
que ça expliquerait que le même Jouyet ait eu ensuite la bonne grâce de
renseigner les journalistes en questions et de les laisser enregistrer ses
confidences… --> Supposer qu’il ait fait ça parce que son patron avait déjà
mangé le morceau ne relève pas d’un délire d’interprétation.
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