Une maison isolée au penchant d'un vallon fut notre
asile, et c'est là que dans l'espace de quatre ou cinq ans j'ai joui d'un
siècle de vie et d'un bonheur pur et plein qui couvre de son charme tout ce que
mon sort présent a d'affreux.
Jean-Jacques
Rousseau – Rêveries d’un promeneur solitaire, 10ème promenade.
« Ces lignes sont les dernières que Rousseau traça
avant de mourir en 1778, et il y revient sur son arrivée aux Charmettes 42 ans
plutôt.
La maison des
Charmettes est restée intacte dans son souvenir, et nous la retrouvons
inchangée de même que son cadre naturels. C’est sans doute à la ferveur des
admirateurs de Rousseau – dont Georges Sand – que l’on doit cette fidélité au
passé. »
o-o-o
Aller aux Charmettes,
c’est mettre ses pas dans ceux de Jean-Jacques Rousseau, c’est voir les
paysages qu’il a vus, c’est écouter le silence de ses méditations. Mais c’est
aussi retrouver l’oratoire où il a du s’agenouiller, le petit couloir entre sa
chambre et celle de madame de Warens…
Intérieur de la
Maison des Charmettes,
Et c’est aussi découvrir ce qu’on n’aurait pas imaginé,
comme le caractère champêtre de l’installation : les Charmettes, c’est du
bourgeois plaqué sur du rustique.
On l’a compris, les Charmettes sont là comme excitateur
de rêve.
Et ça marche.
… Ou plutôt, ça marchait. Voyez ces visiteuses des
Charmettes rencontrées en 2012 :
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