Là où il y a du poil, il y a de la joie.
Proverbe
français
Commentaire I
Une de mes correspondante me disait l’autre jour :
« C’est Dieu qui m’a faite comme je
suis, je pense que je suis parfaite ainsi. Je ne m’épile donc plus du tout. »
Belle sagesse… Toutefois rares sont les humains capables
d’une telle modération. Le poil est cette partie du corps qui, étant placé sous
le signe de la nature, est pour cela sujette à débat :
- tantôt il
est adopté comme ce qui nous relie aux animaux;
- tantôt il
est au contraire soumis aux codes de la culture.
La preuve dans ces attentions très modes qu’on leur
apporte :
Oui, n’est-ce pas, faire de nos poils quelque chose qui signifie
notre raffinement ou notre appartenance à une communauté de gens particuliers,
quoi de plus « naturel » ? On a dit que le poil était un
tatouage provisoire et ces images montrent à quel point c’est vrai. J’entends
bien que l’épilation du pubis n’est pas quelque chose qu’on partage avec
n’importe qui. Mais enfin, les tatouages non plus ; et puis se savoir,
dans son intimité aussi raffiné, ça doit donner une fierté qui rejaillit au
dehors.
Pour s’en convaincre, on visionnera cette série de vidéos
diffusée par Arte « Poilorama »
où l’on s’aperçoit que l’existence des poils conditionne grandement l’image que
l’on a de soi et que, dans notre apparence la plus immédiate ou la plus intime, ils ont leur place.
Reste à s’interroger sur le récent retour de ces poils
virils qui, sur le visage, forment une barbe. Oubliée depuis longtemps, laissée
aux révolutionnaires et aux radicalisés de tout acabit, voici le grand retour
de la barbe, qui après une discrète apparition (= la barbe de 3 jours), revient
cette fois mieux affirmée sur les
visages de nos ministres :
No comments:
Post a Comment