Thursday, December 13, 2012

Citation du 14 décembre 2012



Dialogue des poupées :
- Pinocchio : « … le nombre de fois que l’on m’a coupé le nez, mais dès que l’enfant mentait, il repoussait, alors un jour, j’en ai eu marre, j’ai pris les tenailles, je me l'suis arraché. Bé après, c’est mon ventre qui s'est mis à gonfler de vent »
- Un poupon à la lunette ronde : « Oui, c’est ça : ça déplace le symptôme il se développe ailleurs. »
Frankie Pain – La Blog woman : Babouska et le Père Noël

Conte de Noël – Episode I (pour les moins de 6 ans).
Lorsque Pinocchio eut arraché son nez, il s’en fut dans les rues en plein jour. Il ne craignait plus d’être reconnu et interpellé : « Hé ! Pinocchio ! Tu viens dans mon jardin ? Tu serviras de perchoir aux oiseaux ! » Ou bien : « Fais attention Pinocchio : tu vas te pincer le nez dans la porte si tu continues à mentir comme ça ! »
Seulement voilà : à la place de nez, il avait maintenant une horrible cicatrice qui le faisait ressembler à un blessé de  guerre : les gens changeaient de trottoir en le voyant arriver.
Déçu, il alla voir sa marraine la Fée Bleue :
- Bonne Marraine, fais quelque chose pour moi ! Fais que je sois un petit garçon comme tous les autres, celui que personne ne remarque !
- J’ai pitié de toi Pinocchio, parce que ce que tu demandes est très raisonnable. Je vais te rendre un nez tout à fait normal. Mais fais bien attention, Pinocchio, car ton nez était le symptôme de tes mensonges – sache donc que je n’ai pas le pouvoir de supprimer ce symptôme : si tu continues de mentir, il va se reporter ailleurs.
- Merci, Oh merci bonne Marraine.
Et voici Pinocchio parti par les rues, frôlant les passants sans que jamais personne ne fasse attention à lui.
Heureuse, notre marionnette en venait à oublier l’avertissement de la Fée Bleue. Il est arrêté en chemin par Gédéon et Grand Coquin qui lui demandent :
- Hé ! Mais c’est notre ami Pinocchio ! tu ne vas donc pas à l’école aujourd’hui ?
- Non, je n’y vais pas parce qu’elle est fermée. Le Directeur est mort ce matin en avalant de travers son petit déjeuner.
Instantanément, il sentit un fourmillement dans sa main : son médius se mettait à grandir, grandir, de façon démesurée. Certes, son nez ne s’allongeait plus, mais le symptôme se développait ailleurs, comme l’avait annoncé la Fée.
Il s’enfuit laissant les deux compères rire en le regardant s’éloigner : les gens qui le croisaient maintenant faisaient des vilains gestes : ils s’imaginaient qu’il leur faisait un doigt d’honneur.

… Que va faire Pinocchio ? Va-t-il demander à la Fée Bleue de lui couper le doigt ? Va-t-il se confectionner un gant spécial ? Va-t-il à nouveau renoncer à sortir de chez lui ?
Vous le saurez demain en retrouvant ici même Pinocchio au pays des lacaniens.

3 comments:

Sophie said...

Alors ... j'ai hâte d'être à demain !
Sophie

FRANKIE PAIN said...

bravole beau bébé que voilà. j'adore ces belles surprises c'est prolongation si l'on peut parlé ainsi comme d'autres floraison d'un arbre , bravo le conteurs me permettais vous de le mettre aussi sur mon blog avec votre lien bien sur et il me tarde d'être là demain
gros bisous

Jean-Pierre Hamel said...

- Bien sûr, je suis tout à fait et flatté d'être ainsi référencé sur votre Blog.
- Et à demain !