Cadeau de janvier – Ingratitude de février.
Dicton
français
Spécial
cadeau – II
On peut sans hésiter adapter ce
dicton : Cadeau de décembre–
Ingratitude de janvier.
Après avoir examiné (hier) ce que l’on peut
attendre du cadeau que l’on reçoit, demandons-nous maintenant ce qu’on peut
attendre du cadeau que l’on fait – c’est-à-dire de la part de celui a reçu
notre cadeau ?
A quoi peut-on s’attendre de la part du
bénéficiaire ?
Réponse
a - A un élan d’affection – voire plus si
affinité ?
Réponse
b - Ou au contraire l’indifférence est-elle à
craindre ?
Réponse
c - A un effet certes bénéfique mais de peu de
durée : c’est ce que suggère notre dicton du jour.
- Dans le premier cas, congratulez votre
ami, mais ne lui faites plus de cadeaux : ça ne sert vraiment à rien.
- Dans le second cas, il n’y a pas
grand-chose à faire, sauf à changer d’amis – d’ailleurs méritait-il ce
nom ?
Néanmoins : faites quand même de temps
à autre un cadeau à titre de crash-test
de l’amitié : jetez sans pitié l’ami indifférent ou ingrat.
- Dans le troisième cas puisqu’il est
possible d’avoir au moins un peu de reconnaissance, il va vous falloir
pratiquer une stratégie du cadeau, afin de la réactiver en les multipliant :
comme on dit, les petits cadeaux
entretiennent l’amitié…
Seulement, multiplier les cadeaux, ça
revient cher : est-ce que ça en vaut la peine ?
Si on me demande mon avis, je répondrai que
bien sûr mieux vaut les amis qui ont pour nous de la gratitude simplement parce
que nous existons et que nous acceptons leur amitié. Mais au cas où vous
n’auriez pas d’amis de ce genre – ou pas assez – sachez donc faire le cadeau économique,
c’est-à-dire fractionné : un jour l’agenda, le mois suivant le petit
crayon qui va avec, et puis encore après la housse pour le portable, et encore
ensuite…
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