La France ne peut être la France sans la grandeur.
Charles de Gaulle –
L’appel
Et revoilà le 14 juillet ! Fête nationale, bal
populaire, feu d’artifice, musique militaire….
Attendez ! Pas si vite ! Fête « nationale » avez-vous dit ?
Oui, c’est bien ça : il faut aujourd’hui profiter de
cette Fête pour rehausser le prestige de la France, et par là le moral des
français.
Parce que, si la France n’est pas au-dessus des autres nations, alors elle n’est plus elle-même, et
les français non plus.
Oh, bien sûr, on n’est pas les seuls : Deutsland über alles, / über alles in der Welt et tout
ça… Mais nous les français, c’est absolument sûr : si on n’est pas les
meilleurs alors on n’est plus rien – nous ne pouvons être nous-mêmes sans la grandeur.
--> D’où la déprime de nos concitoyens.
… Pourtant il faudrait peut-être réexaminer ce trait de
caractère de notre peuple. Cette façon de dire : Tout ou rien, c’est un comportement immature et donc enfantin – un
peu comme Victor Hugo enfant écrivant sur son cahier d’écolier « Chateaubriand ou rien ». Si l’on
veut bien en effet nous qualifier d’enfantin plutôt que de puéril, alors on
doit pouvoir en tirer quelque chose de positif : nous sommes un peuple
jeune ! Au contraire de ce que disait l’abominable W. (Bush) « un
vieux peuple de la vieille Europe », nous sommes un peuple aux muscles
d’acier et aux tendons souples capable de nous élancer vers de nouvelles
conquêtes, vers de nouvelles Grandeurs.
Oui, la France ne
peut être la France sans la grandeur, et on doit se le rappeler en ce jour
de Fête nationale.
Mais comment retrouver la grandeur ? La réponse a
été trouvée par Dominique Strauss-Kahn, dans une interview à CNN : en
ayant des dirigeants à la hauteur. Il a dit : « Selon un proverbe arabe, une
armée de lions commandée par un mouton sera toujours vaincue par une armée de
moutons dirigé par un lion. »
Voilà : c’est un Bonaparte au pont d’Arcole qu’il
nous faut.
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