Thursday, November 28, 2013

Citation du 29 novembre 2013


Par-tout aujourd'hui [1790] les plaisirs naissent sur nos pas : festins, spectacles, bals, illuminations ; c'est à qui célèbrera & frères des départemens. Les filles, les filles seules veulent mettre un obstacle au cours naturel des CHOSES. Les bourses sont devenues l'objet de leur vorace cupidité.
Anomyme – Tarif des filles du Palais-Royal, lieux circonvoisins et autres quartiers de Paris, avec leurs noms et demeures. (1790)
A l’heure ou le débat sur la pénalisation des clients des prostituées bat son plein, La Citation-du-jour reprend ses recherches historiques : nous voici à Paris en 1790 au moment de la Fête de la Fédération.
Pas de Fêtes sans plaisirs ; par de plaisirs sans prostituées. Pas de plaisirs avec prostituées sans  contrôle sévère de leurs tarifs : en 1790 le juste prix d’une passe est limité par l’argent que l’honnête citoyen détient dans sa bourse.
Dans le débat du jour, il y a une personne qu’on n’interroge pas, c’est le client. Est-il un vieux cochon si obsédé par le sexe que ce soit seulement pour ce soulagement-là qu'il a recours aux descendantes des filles du Palais-Royal ?
- Pas forcément : voyez donc notre texte : en 1790 déjà la prostitution va avec le plaisir, elle fait couple avec la fête, l’interdire c’est condamner les hommes à la tristesse – ne risquent-ils pas alors de se tourner vers la boisson ou vers des substances encore plus illicites ?
- Il y a plus : certains hommes qui fréquentent les escorts (c’est comme ça qu’on désigne les prostituées aujourd’hui) sont en déficit amoureux. Non pas seulement de libido, mais d’être entre les bras d’une femme, de sentir sa peau, son parfum ses cheveux contre son corps. Et on voudrait pénaliser ça ? Il viendra un jour où ça sera remboursé par la sécu (comme les auxiliaire sexuelles pour les handicapés).
Remboursé par la sécu ? Vite, relisons le tarif reproduit par notre document du jour : on y lit par exemple que Pauline, bâtiment des Variétés, prend 3 livres.
Il ne manque que le tableau de conversion de la livre en euros : ça je ne l’ai pas trouvé chez Wiki…

2 comments:

FRANKIE PAIN said...

erci mon cher Jean pierre d'avoir mis la patte de votre savoir à la question si grave de ce qui se passe aujourd'hui pour les prostituée d'ailleurs , en faisant les affaire de la cuisine et de la vaisselle l'esprit vagabondait et monter en moi l'horripilation des émissions sur ce sujet , les prêcheurs de;;; les malpolitesses envers la chroniqueuse que j'adore levis et comme aujourd'hui jeune retraité je peux un peu me lâcher je vais écrire un mot de moi l'actice qui a ét&ait mère maquerelle et prostituée combien de fois dans ma vie professionelle d'actrice ect... et merci de votre mot d'ailleurs je le mettrai en lien avec le texte que je vais écrire ce week end.
en attendant je vous embrasse fort et tendrement .
de ma grande vie de solitaire depuis que je suis à la grande ville ce qui m'a manqué c'est la conversation avec les hommes avec des têtes bien remplies que j'avais dans ma capitale de l'aquitaine alors j'aime par nos échanges trouver la voix du penseur au masculin et de l'homme telle que je peux ouvrir la porte pour converser et pour aimer.

merci d'être un visiteur présent et discret de ma vie de Blogosphére à bientôt jean pierre
à ce propos vous vivait dans quel coin de la france ?

Jean-Pierre Hamel said...

Je vis depuis bientôt 30 ans à Reims la bonne ville champenoise.
Avant j’étais parisien et désirais le rester - comme 80% des professeurs de philosophie...