Zlatan Ibrahimovic –
Moi, Zlatan Ibrahimovic
Etre soi-même :
il y a des gens pour qui ça ne fait aucune difficulté, et on devine sans peine
que Zlatan Ibrahimovic fait partie de ceux-là. Il est vrai que pour lui, qui
gagne un million d’euros par mois, avoir confiance en lui ne doit pas faire
problème. Mais il y en a d’autres pour qui c’est un peu plus compliqué – et pas
seulement parce qu’ils touchent le SMIC.
- Ils se demandent par exemple : « De tous les
« moi-même » qui sont en moi, le quel dois-je prendre comme référence
à laquelle m’identifier ? »
Par exemple,
- A celui
qui cherche une idée comme le voyageur perdu cherche une oasis dans le désert
aride ?
- Ou à celui
qui, enflammé par la passion, sent ses joues rougir et les mots se bousculer
dans sa gorge quand il est au restaurant sur le point de conclure avec une
petite jeune fille ?
- Ou
plutôt : n’être que celui qui embrasse son fils dans son lit d’enfant, au
moment où le petit passe ses bras autour de son cou ?
Oui : le quel choisir ? Ne risque-t-on pas en
voulant être toujours le même de jeter par-dessus bord toutes ces facette de
notre personnalité – peut-être les plus précieuses ?
Revenons à notre auteur-du-jour : Zlatan ressemble à
lui-même parce qu’il est Zlatan de part en part. Il est Zlatan quand il tape
dans un ballon, mais aussi quand il se lève, les cheveux ébouriffés ; ou
bien quand il se lave les dents ; ou encore quand il traverse la rue –
etc… En lui, il n’y a pas de place pour quelqu’un d’autre que lui : Zlatan
occupe toute la place.
S’il y a en lui ces facettes dont nous parlions, chacune
recopie sa forme initiale : elles sont en lui comme ces poupées
russes :
Pour faire comme Zlatan, demandez-vous laquelle de vos personnalité est recopiée par
toutes les autres.
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