Lu sur le site « Langue
française »
La question de la féminisation des noms est souvent
l’occasion de débats parfois animés. C’est aussi l’occasion de plaisantes
récréations comme celle que nous offre ce site un peu… parodique. Qu’on en juge
par le tableau ci-dessous :
formes
féminines |
formes
masculines |
|
formes
masculines |
formes
féminines |
agnelle
bordelle bretelle brimbelle cannelle Isabelle margelle pimprenelle pipistrelle pipelle pommelle prunelle pucelle ratelle rebelle ribambelle sarcelle tourelle |
agneau
bordeau breteau brimbeau canneau Isabeau margeau pimpreneau pipistreau pipeau pommeau pruneau puceau rateau rebeau ribambeau sarceau toureau |
|
arceau
cadeau caniveau chemineau godiveau hameau hosteau niveau ramponneau rideau soliveau tonneau troupeau trousseau zigoteau |
arcelle
cadelle canivelle cheminelle godivelle hamelle hostelle nivelle ramponnelle ridelle solivelle tonnelle troupelle trousselle zigotelle |
Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain :
l’autre jour, parlant d’une chirurgien(ne) de ma connaissance, j’hésitais à
employer le féminin. L’usage refuse la féminisation qui blesse l’oreille. Mais
le bon sens l’exige.
« Madame le ministre », dit-on, est tout à fait
valable, puisque « ministre » est un terme caractérisant non un
individu, mais une fonction ; de même « le professeur », ou
« le Président de la République ».
Comme on le sait, le domaine où l’on refuse absolument
les réformes en France, ce n’est pas seulement celui du dialogue social ou de
la réglementation du travail. C’est plus encore celui de la langue française.
L’Académie française a été fondée en 1635 pour veiller au bon usage ; et depuis elle n’a entériné pratiquement aucune
réforme de taille. Et surtout pas la féminisation des fonctions sociales.
Il est vrai que les garçons qui se font accoucheurs sont
appelés « sage-femme ». Modeste revanche !
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