Je suis pour le partage des tâches ménagères. A la maison, par exemple, c'est moi qui passe l'aspirateur – à ma femme.
Philippe Geluck – Le Chat à Malibu
- Philippe, j’te dérange ?
- Je bosse Régis.
- Merci… Oh ! Des p’tits Lu, ceux que je préfère !
- Et à moins 50% avec la carte Leclerc !
Tout le monde je suppose a les oreilles rebattues par les pubs de ce genre. Je veux dire : des publicités où les hommes prennent la place des femmes pour vanter des produits d’entretien quotidien de la maison. Des « ménagers » qui supplantent la ménagère de moins de 50 ans.
Mais alors que cette inversion des rôles était une manière de stimuler la curiosité des consommateurs il y a encore quelques années, aujourd’hui on n’y fait même plus attention : le Philippe, c’est lui qui fait les courses chez Leclerc, et moi qui vous parle, moi qui fait de même chez Cora, je peux vous dire qu’il y en a de plus en plus – alors qu’il y a 20 ans les mecs attendaient leur ménagère dans l’auto sur le parking, qu’il y a 10 ans ils allaient avec elle le samedi matin dans les rayons bazar pour passer le temps en bavant d’envie devant les Télés, les voici aujourd’hui qui vont acheter tout seuls, comme des grands les couches culottes du dernier né, et surveiller les bonnes affaires qui vont épater madame quand elle sera rentrée du travail.
Voilà donc deux bonnes raisons d’abandonner la formule « ménagère de moins de 50 ans » pour désigner les personnes qui décident des achats domestiques quotidiens. D’abord, c’est super-ringard : qui donc a envie de se compter au nombre des ménagères de etc… ?
Et puis c’est faussé car si la pub Leclerc dure depuis si longtemps, c’est que la cible masculine était plutôt un bon choix.
D’ailleurs, je vous quitte : aujourd’hui j’ai 10% de remise avec ma carte Malin sur tous le produits Cora. A ne pas manquer !
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