Une société qui survit en créant des besoins artificiels
pour produire efficacement des biens de consommation inutiles ne paraît pas
susceptible de répondre à long terme aux défis posés par la dégradation de
notre environnement. –
Pierre Joliot – La
recherche passionnément
Petit manuel de survie en période de crise.
Leçon 1
On commence à déchanter : la droite est partie mais
la crise est restée. Moins de jobs, plus d’impôts – et débrouillez-vous avec
ça.
Et en plus on est obligé de souhaiter, pour que reparte
l’économie, que renaisse aussi tout ce qui ratatine notre belle planète, la
vide de sa substance et la laisse racornie et noirâtre, avec une pauvre
humanité qui tourne en rond dessus en crachant ses poumons.
… Et en plus c’est aujourd’hui la fête des mamans et on
n’a plus de thunes pour lui offrir des roses blanches.
--> Etonnez-vous après ça qu’on aille se jeter sous
les roues du TGV.
Quoique… Avez-vous une maman qui porte encore des jeans
(si vous lisez mon Post d’hier, vous verrez que selon Nadine de R* la chose est
à peu près certaine) ? Et qui aurait un vieux jean dont elle ne voudrait
plus ?
Si c’est le cas : vous allez lui acheter un jean
tout neuf pour lui offrir à l’occasion de la fête des mamans. Si vous êtes
fauché, tapez dans l’enveloppe contenant l’argent pour les clopes, vous pourrez
le remettre bientôt.
Vous offrez ce beau cadeau à votre maman ravie, en lui
demandant innocemment qu’elle vous laisse son vieux jean – c’est pour vos
bonnes œuvres.
Et là, précipitez-vous sur e-bay et mettrez-le en vente à
un prix exorbitant : car de nos jours, on achète des jeans pour leur
usure. S’ils sont « neuf » alors ils ont été patiemment et chèrement élimés et
craqués : on les use avant de les mettre en vente, comme le montre notre
image.
Voilà donc notre 1ère leçon de survie : l’usure est une valeur ajoutée –
n’hésitez pas à mettre aux enchères vos vieux vêtements.
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