Tuesday, July 24, 2012

Citation du 25 juillet 2012


Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor.
Daniel Pennac – La Petite Marchande de prose

Les ateliers de vacances de la Citation du jour. II
Ah !... Les vacances… Avec la crise on n’a même  plus de thunes pour partir, plus moyen de s’éclater sur les dancefloors d’Ibiza ; plus question de finir la nuit entre les bras d’une minette bien chaude…
Que faire alors ?
Réponse : produisez vous-même votre propre plaisir. Non pas par des manœuvres que la morale réprouve. Faites-vous plaisir en rénovant la décoration de votre maison.
Oui, mais comment apprendre ?
En demandant à ceux qui savent. Exemple : Matisse. Pas moins


Matisse – Deux fillettes, fond jaune et rouge - 1947.
Oui, quand on n’a plus les moyens de changer de monde, il reste encore à changer de décor.
Seulement vous avez peut-être la nausée de ces décors tartinés de couleurs criardes et de contrastes agressifs que ressassent les émissions de télévision.
Moi, je vous propose d’aller chercher chez nos plus grands artistes l’inspiration de votre prochaine déco. Certes, je viole le tabou qui veut que les beaux-arts et les arts décoratifs soient rigoureusement séparés. Mais qu’importe quand c’est Matisse qui nous montre l’exemple, ainsi que le montre ses Deux fillettes.
On peut ainsi penser une pièce entièrement revêtue du même décor – je veux dire : non seulement les murs, mais encore le plancher et les meubles se fondant dans la même couleur et les mêmes motifs. Et puis on peut encore harmoniser les personnes, les robes, les cheveux et les fleurs sur la table. Plus fort : on peut peindre sur les murs des trompes-l’œil de sorte qu’on croie être devant la fenêtre ouverte, avec les arbres en fleurs et en feuilles.
Bref, Matisse semble nous dire : pour décorer votre maison, mêlez les objets les êtres et les  lieux. Que les femmes paraissent être des fleurs et les fleurs des objets sur le mur ; que les murs se confondent avec les meubles. Mais surtout, faites en sorte que le dedans paraisse être le dehors, que les fenêtres soient partout et les murs nulle part !
Allez : à vos pinceaux !

1 comment:

FRANKIE PAIN said...

quelle belle idée , vous m'avez fait sourire c'est fort bien
ou c'est une très bonne idée je vous embrasse cher Jean pierre et merci de votre visite hier toujours aussi brillant
mais cela aide à vivre au dedans ce décor là
gros bisous cher jean pierrre