Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le
décor.
Daniel Pennac – La
Petite Marchande de prose
Les ateliers de vacances de la
Citation du jour. II
Ah !... Les vacances… Avec la crise on n’a même plus de thunes pour partir, plus moyen de
s’éclater sur les dancefloors d’Ibiza ; plus question de finir la nuit
entre les bras d’une minette bien chaude…
Que faire alors ?
Réponse : produisez vous-même votre propre plaisir. Non pas par
des manœuvres que la morale réprouve. Faites-vous plaisir en rénovant la
décoration de votre maison.
Oui, mais comment apprendre ?
En demandant à ceux qui savent. Exemple : Matisse. Pas moins
Matisse – Deux
fillettes, fond jaune et rouge - 1947.
Oui, quand on n’a
plus les moyens de changer de monde, il reste encore à changer de décor.
Seulement vous avez peut-être la nausée de ces décors
tartinés de couleurs criardes et de contrastes agressifs que ressassent les
émissions de télévision.
Moi, je vous propose d’aller chercher chez nos plus
grands artistes l’inspiration de votre prochaine déco. Certes, je viole le
tabou qui veut que les beaux-arts et les arts décoratifs soient rigoureusement
séparés. Mais qu’importe quand c’est Matisse qui nous montre l’exemple, ainsi
que le montre ses Deux fillettes.
On peut ainsi penser une pièce entièrement revêtue du
même décor – je veux dire : non seulement les murs, mais encore le plancher et les
meubles se fondant dans la même couleur et les mêmes motifs. Et puis on peut encore
harmoniser les personnes, les robes, les cheveux et les fleurs sur la table.
Plus fort : on peut peindre sur les murs des trompes-l’œil de sorte qu’on croie
être devant la fenêtre ouverte, avec les arbres en fleurs et en feuilles.
Bref, Matisse semble nous dire : pour décorer votre
maison, mêlez les objets les êtres et les
lieux. Que les femmes paraissent être des fleurs et les fleurs des
objets sur le mur ; que les murs se confondent avec les meubles. Mais
surtout, faites en sorte que le dedans paraisse être le dehors, que les
fenêtres soient partout et les murs nulle part !
Allez : à vos pinceaux !
1 comment:
quelle belle idée , vous m'avez fait sourire c'est fort bien
ou c'est une très bonne idée je vous embrasse cher Jean pierre et merci de votre visite hier toujours aussi brillant
mais cela aide à vivre au dedans ce décor là
gros bisous cher jean pierrre
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