Celui qui
connaît la paix intérieure n’est pas plus brisé par l’échec qu’il n’est brisé
par le succès. Il sait vivre pleinement ces expériences dans le contexte d’une
sérénité profonde et vaste, en comprenant qu’elles sont éphémères et qu’il n’a
aucune raison de s’y attacher. Il ne saurait « tomber de haut » lorsque les
choses tournent mal et qu’il doit faire face à l’adversité. Il ne sombre pas
dans la dépression, car son bonheur repose sur des fondements solides.
Matthieu Ricard – Plaidoyer pour le bonheur
- Eh bien,
Kévin, te voilà tout chiffonné : qu’est-ce qui t’arrive donc ?
- C’est Jade
– tu te rappelle ?
- Ta
meuf ?
- Oui, elle.
Tu sais ce qu’elle m’a fait ?
- Ne me dis pas
qu’elle t’a plaqué ?
- Si… Et en
plus elle est partie avec un sale type, un barbu qui l’oblige à porter le voile
et à marcher trois mètres derrière lui.
- Ah… Je
comprends Kévin – tu te dis : « Pourquoi elle a préféré ce
type ? Est-ce que je suis si minable qu’elle préfère un homme qui la traite
comme ça ? Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? La sortir en
laisse ? »
- Laisse
tomber… Tu vas me faire pleurer.
- Non, Kévin,
ne pleure pas. Pense que ton épreuve n’est qu’une occasion de comprendre
comment ça fonctionne des filles comme celles-là, qu’est-ce qu’elles veulent en
réalité, et puis que ça ira mieux avec la prochaine.
- Alors,
selon toi je devrais aller draguer à la sortie des mosquées ? Merci
bien !
- Pas
seulement : comprends que certaines femmes ont besoin de sentir l’autorité
de l’homme, qu’elles ne la sentent vraiment que lorsqu’elles se sentent en
danger. Et s’il n’y a pas de menace extérieure, c’est à toi d’être menaçant et
de donner les règles pour y échapper.
- Autant
s’acheter un labrador !
- Oui… Je
vois Kévin que tu n’es pas fait pour ce genre de femmes… Alors, au lieu de
gémir, tu dois profiter de ce qui t’arrive pour comprendre qui tu es. Si Jade
t’a plaqué, c’est parce que tu n’étais pas ce type d’homme et que tu ne le
savais pas. Maintenant tu le sais, et donc tu es plus fort.
Tu sais
Kévin, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. C’est ce que dit Nietzsche…
à moins que ce ne soit Matthieu Ricard ?
-
Arrête ! Epargne-moi tes clichetons pourraves !
-------------------
(Certains
parmi vous, mes chers lecteurs s’attendaient peut-être à ce que, rebondissant
sur les propos de Matthieu Ricard je parte sur l’idée qu’une petite jeune fille
ça n’a pas beaucoup de cervelle et que, du coup, si l’une s’en va une autre la
remplacera sans difficultés. Mais que nenni ! La Citation-du-jour respecte l’être
humain, quelque soit son genre)
No comments:
Post a Comment