La soirée se termine dans l'effusion d'une embrassade
générale, où je suis tendrement embrassé par la fiancée.
Edmond de Goncourt
– Journal, 1894
Ce
Post, j’aurais dû le publier il y a deux jours : l’abondance des sujets
m’en a empêché. Mais peut-être n’est il pas trop tard pour le montrer
aujourd’hui : les embrassades de nouvel an ne sont sans doute pas
achevées. Sinon, mettez-le de côté avec une alarme sur votre smartphone pour le
jour de l’an prochain.
Après les effusions du 1er janvier, peut-être
nimbées de vapeurs alcooliques, voilà qu’aujourd’hui, revenus à la lumière,
vous vous dites, messieurs, « Mais
comment donc « souhaiter la bonne année » un autre monsieur, qu’on
connaît depuis très longtemps et qu’on apprécie, quand on ne veut pas se
contenter de lui serrer la main, mais que malgré tout on hésite à lui faire la
bise ? »
La réponse est bien connue : on lui fait une accolade virile.
L’accolade virile : comment ça marche ?
Comme on le voit ci-dessus, entre le serrement de main amical et le baiser affectueux, on trouve l’accolade virile – qu’il faut bien prendre soin de ne pas confondre avec l’accolade romantique.
Pour mieux cerner la différence entre ces deux formes
d’accolades, on ira voir les anglo-saxons spécialistes du « hug » ;
voici leur explication concernant l’accolade romantique : « A romantic hug lasts longer than a platonic
hug. Gently clutch a little tighter for two or three seconds. Take a deep
breath and exhale; relax into the hug and enjoy it. » (« Une
accolade romantique dure plus longtemps qu’une accolade platonique. Etreindre avec
douceur mais un peu plus fort durant deux ou trois secondes. Prenez une
profonde inspiration et exhalez ; relaxez-vous dans l’étreinte et
savourez »)
On aimerait savoir maintenant ce qu’Edmond de Goncourt a
préféré de l’embrassade virile ou de l’accolade romantique entre les bras de la
fiancée.
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