Sunday, January 01, 2017

Citation du 2 janvier 2017

La soirée se termine dans l'effusion d'une embrassade générale, où je suis tendrement embrassé par la fiancée.
Edmond de Goncourt –  Journal, 1894
Ce Post, j’aurais dû le publier il y a deux jours : l’abondance des sujets m’en a empêché. Mais peut-être n’est il pas trop tard pour le montrer aujourd’hui : les embrassades de nouvel an ne sont sans doute pas achevées. Sinon, mettez-le de côté avec une alarme sur votre smartphone pour le jour de l’an prochain.

Après les effusions du 1er janvier, peut-être nimbées de vapeurs alcooliques, voilà qu’aujourd’hui, revenus à la lumière, vous vous dites, messieurs,  « Mais comment donc « souhaiter la bonne année » un autre monsieur, qu’on connaît depuis très longtemps et qu’on apprécie, quand on ne veut pas se contenter de lui serrer la main, mais que malgré tout on hésite à lui faire la bise ? »
La réponse est bien connue : on lui fait une accolade virile.

L’accolade virile : comment ça marche ?

 Publié dans l’Hebdo de suisse romande, 24-12-2014

Comme on le voit ci-dessus, entre le serrement de main amical et le baiser affectueux, on trouve l’accolade virile – qu’il faut bien prendre soin de ne pas confondre avec l’accolade romantique.
Pour mieux cerner la différence entre ces deux formes d’accolades, on ira voir les anglo-saxons spécialistes du « hug » ; voici leur explication concernant l’accolade romantique : « A romantic hug lasts longer than a platonic hug. Gently clutch a little tighter for two or three seconds. Take a deep breath and exhale; relax into the hug and enjoy it. » (« Une accolade romantique dure plus longtemps qu’une accolade platonique. Etreindre avec douceur mais un peu plus fort durant deux ou trois secondes. Prenez une profonde inspiration et exhalez ; relaxez-vous dans l’étreinte et savourez »)

On aimerait savoir maintenant ce qu’Edmond de Goncourt a préféré de l’embrassade virile ou de l’accolade romantique entre les bras de la fiancée.

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