Ce serait renverser l'ordre de la nature que de supposer que c'est aux femmes de commander à leurs maris, et non pas aux hommes de commander à leurs femmes. Cet ordre est clairement enseigné par l'Apôtre (Paul) : L'homme est le chef de la femme (I Cor. XI, 3.) Femmes, soyez soumises à vos maris (Coloss. III, 18. ) Saint Pierre nous dit également que Sara obéissait à Abraham et l'appelait son maître (I Pierre, III, 6.).
Saint Augustin – Mariage et concupiscence
Oui : aujourd’hui, nous sommes le 9 mars.
Pfffuttt ! Partie la journée de la femme ! Fini le bordel ! Dès aujourd’hui les femmes doivent reprendre la place que Dieu leur a assignée : derrière leur mari, à écouter ses ordres et à lui obéir. C’est ce que disent en cœur saint Paul, saint Pierre et saint Augustin. Si ça ce n’est pas suffisant, alors il faudra dire ce qu’il faut !
…
Bon : c’est vrai que c’est un peu facile comme effet. Attendre comme ça le 9 mars et balancer une telle provoc, alors que je suis bien caché derrière l’écran de mon ordi, c’est un peu nul.
Mais en fait, c’est surtout pour moi l’occasion de faire comprendre que si l’Eglise considère que la place de la femme est d’être soumise à son mari, c’est qu’il ne s’agit pas du tout de l’un acte d’un vilain phallocrate – rassurez-vous mesdames : votre sort n’est qu’un petit détail dans le grand tout qui régit les rapports de Dieu à ses créatures.
Sans être très calé en théologie, on se doute bien que le rapport de la femme à l’homme est le décalque de celui de l’homme à Dieu. Toutefois, la Genèse affirme qu’Eve n’a été faite que pour aider Adam, alors qu’il n’est dit nulle part que l’homme a été créé pour aider Dieu (épouvantable blasphème), mais qu’il est venu pour couronner la création la quelle a été fabriquée par Dieu pour manifester sa gloire. Du coup, on pourrait comprendre de façon un peu différente le rapport des femmes aux hommes :
- Ah, mais voilà, diront les ligues féminines : si nous les femmes nous avons le devoir d’être auprès des hommes comme l’homme est auprès de Dieu, alors nous n’avons pas du tout à leur être soumises. Tout ce que nous avons à faire, c’est chanter leur louanges, et puis basta !
Nous disons que les femmes peuvent se contenter d’être de charmantes épouses qui accueillent leurs maris au retour du boulot en leur disant : « Ah ! Mon chéri que tu es beau, après ta journée de labeur ! Tout trempé de la sueur de l’usine, de la suie de la mine, les traits creusés par le stress (1), comme je t’admire.
Si tu as faim, je peux te conduire jusqu’au frigo où tu trouveras un reste de nouilles et un peu de rôti froid. Si tu veux, tu peux aussi te faire chauffer une petite soupe il y en a en boite, tu sais celle que tu aimes : de la Campbell’s ! »
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(1) Rayer les mentions inutiles
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