Pluie de l'Assomption, huit jours de mouillon
Proverbe relatif à l’Assomption (voir ici)
Qui aujourd'hui peut dire en quelques mots la portée de cette fête célébrée le 15 août ? Telle est la question posée sur ce site , et que je reprends non pas pour en accentuer l’inquiétude (1), mais au contraire pour la tempérer.
Nulle décadence de la ferveur religieuse à craindre, car hier était déjà comme aujourd’hui : il y a de cela bien longtemps, quand nos campagnes étaient bien plus peuplées qu’aujourd’hui, et que les paysans se retrouvaient chaque dimanche à l’Eglise, pour eux déjà, l’Assomption était le moment certes de célébrer la Vierge Marie, mais surtout de s’inquiéter du mouillon.
Ainsi mon objectif n’est pas de souligner combien la foi se perd avec le temps, mais au contraire combien les soucis des humains restent constants au cours de l’histoire.
- Alors cher voisin, vous partez en vacances maintenant ? Après le 15 aout ne craignez-vous pas le mouillon ?
- Et le vide-grenier du 15 aout, vous y allez ?
- Oui, mais j’espère que ce sera mieux que l’an dernier : vous vous rappelez du mouillon qu’on s’est ramassé ?
Bon – je sais : je ricane malgré moi…
Mais je me ferai pardonner demain quand je montrerai la nécessité d’un retour aux Evangiles.
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(1) D’autant qu’avec la mécréance qui m’habite on pourrait me soupçonner d’ironiser.
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