Tuesday, May 01, 2012

Citation du 2 mai 2012


Je suis pour le partage des tâches ménagères. A la maison, par exemple, c'est moi qui passe l'aspirateur... à ma femme.
Philippe Geluck
La main qui, samedi, tient un balai est celle qui, dimanche, caresse le mieux.
Goethe – Faust

Ah !... Voici un monument (vu ici)  qui réactive le souvenir de cette citation de Goethe, qui nous avait fait bien rire il y a déjà… 3 ans ?! Rire qui s’est un peu étranglé depuis l’affaire du Sofitel New-York où DSK nous a rappellé que la femme de ménage pouvait susciter bien des fantasmes…
Trêve d’ironie je vous prie. Ce monument érigé aux femmes du Burkina-Faso est peut-être à prendre sérieusement – Respectons dans la femme ce qui fait son essence : le travail ménager. La femme qui manie le balai mérite un monument.
Là-dessus certains m’objecteront que la femme vertueuse peut se définir autrement que par ses talents de balayeuse :
- elle peut aussi faire des gâteaux délicieux, ou bien broder comme une fée. Elle peut même avoir comme les hommes des talents artistiques.
- Ou encore : on peut considérer sa valeur morale qui se manifeste par son dévouement, son abnégation de mère et d’épouse.
- Pour finir, elle peut être aussi une sainte, ou du moins une vierge qui dédie sa vie à Dieu.
- On peut même introduire une hiérarchie entre toutes ces qualités, et dire que le progrès de la civilisation se mesure à l’évolution qui va du balai au prie-Dieu.
Tout cela fait hurler les féministes de chez nous. Féministes qui disent que le véritable progrès est dans l’égalité avec les hommes – égalité dans le partage du pouvoir qu’il soit dans la famille, dans la vie politique ou encore dans la prise de décision en entreprise ; les marxistes après les utopistes du 19ème siècle ont écrit là-dessus des choses que je ne saurais résumer (1).
… Mais, bon. Admettons qu’on veuille imposer des valeurs aux femmes : après tout c’est là le lot commun avec les hommes dans certaines sociétés. Reste une horreur : c’est de penser que
- c’est à la femme d’incarner les valeurs ;
- c’est sur elle que repose l’honneur de la famille ;
-  que sans sa vertu, la famille entière – son père, son mari, ses frères et oncles… –  tous sont déshonorés.
--> C’est ça qui justifie tout du vitriolage des jeunes filles jusqu’aux crimes d’honneur.
------------------------------------
(1) On peut lire ceci entre autre.

2 comments:

FRANKIE PAIN said...

quelle inspiration étonnante !

Anonymous said...

Voici des questionnements d'homme(s) !


Hihihi ! ;-)

F'(ALATAS)