Il a fallu que l’intelligence de l’homme fût obscurcie
par l’amour pour qu’il ait appelé beau
ce sexe de petite taille, aux épaules étroites, aux larges hanches et aux
jambes courtes.
Arthur Schopenhauer
On pourrait se dire que Schopenhauer ne parlait des
femmes qu’en songeant aux allemandes qu’il croisait dans la rue. Mais le
voyageur qu’il fut a bien dû observer aussi les françaises, les italiennes, le
suissesses, etc…
Ensuite on se dit qu’il était peut-être homosexuel ?
A vrai dire, ça aurait pu mieux lui convenir parce que cette sexualité-là ne
risquait pas d’engendrer des humains à qui on lèguerait le triste sort de
l’humanité – mais ça ne parait pas avéré.
Avec les philosophes, on ne sait jamais si leur vie a été
inspirée par leur philosophie ou bien si au contraire ils ont élaboré leur
philosophie pour justifier leur façon de vivre. En tout cas pour Schopenhauer ce
rapport aux femmes s’interprète sans difficulté avec le pessimisme qui irrigue
sa philosophie.
Ainsi, le désir sexuel est la ruse qu’a trouvée la Nature
pour nous obliger à procréer, sauvant ainsi l’espèce de l’anéantissement où
nous serions tentés de la laisser tomber, compte tenu des souffrances qui
attendent nos chers bambins. Les femmes sont « organisées » pour
susciter le désir sexuel, et on devine que notre philosophe en ressentait puissamment
les effets.
Mais comme il considère que cette pulsion revient pour l’homme
à être soumis à l’instinct et donc à être aliéné à l’espèce en tant qu’individu
et en tant qu’intellect, il déteste les femmes, parce que pour lui elles ne
sont que cela – ce qui le prend au bas-ventre.
On connait le proverbe : Plus je connais
les hommes, plus j’aime mon chien (voir ici). Eh bien Schopenhauer aurait pu
dire : plus je connais les femmes,
plus j’aime mon caniche.
En tout cas il est resté célèbre pour avoir fait d’Atma, son
caniche, son seul héritier.
(Ci-contre, croquis montrant Schopenhauer se promenant
avec son caniche)
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