Qui a beaucoup d'argent et pas d'enfants, il n'est pas
riche; qui a beaucoup d'enfants et pas d'argent, il n'est pas pauvre.
Proverbe Chinois
Commentaire I
Réfléchissons :
- si le fait d’avoir beaucoup d’argent ne rend pas nécessairement
riche ;
- si le fait de n’avoir pas beaucoup d’argent ne rend pas
nécessairement pauvre ;
- Alors qu’est-ce qui rend nécessairement riche par sa présence et nécessairement pauvre par son absence ?
--> Réponse : les enfants (à condition d’admettre
que qui n’est pas pauvre est riche, et qui n’est pas riche est pauvre).
A quoi sert ce galimatias ?
Eh bien, je suppose qu’on va nous le sortir quand on va
venir nous expliquer pourquoi on doit accepter que soient baissées les
prestations familiales (alloc, quotient familial, etc.).
Imaginons l’allocution de Moi-Président :
« Mes chers
compatriotes, vous le savez la France doit restructurer ses dépenses et réduire
ses déficits. Parmi ceux-ci les comptes sociaux sont particulièrement
préoccupants et en premier lieu ceux la branche famille des caisses de sécurité
sociale.
La France est un
grand pays qui a su montrer à ses voisins européens le vrai chemin vers la
richesse : c’est celui de la natalité. Oui, mes chers compatriotes, le
véritable indice de la prospérité d’un pays est l’indicateur démographique
– et la croissance qu’il faut considérer
n’est pas celle de l’économie, mais celle de la population.
C’est pourquoi, mes
chers concitoyens, je vous demanderai de renoncer aux aides à la famille
fournies par l’Etat : vous qui avez la chance d’avoir des enfants, vous
savez que là est la véritable richesse. Laissez donc cet argent public aller à
ceux qui en ont le plus besoin, c’est-à-dire à ceux qui n’ont pas d’enfants. (1)
- Françaises, il
faut poursuivre votre effort dans la voie de la natalité en portant le
plus souvent possible dans votre sein les espoirs de la France.
- Et vous mes chers
concitoyens, ayez le coup de rein patriotique !»
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(1) Bizarrement Moi-Président n’a pas dit « cet
argent épargné doit aller aux détenteurs de notre dette ». Mais pourquoi
donc ?
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