Sunday, March 01, 2015

Citation du 2 mars 2015

L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme (…). C’est pourquoi la femme doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.
Saint Paul, Epitre aux Corinthiens I, 11
Chevelure des femmes I
Pour Saint Paul, les femmes doivent se couvrir la tête non seulement pour dissimuler leur chevelure, considérée comme un attrait érotique (voir Post de demain), mais en signe de soumission devant Dieu au moment de la prière. On constate ainsi que cette pratique trouve sont origine dans le monde paléo-chrétien.

Que le foulard islamique soit une marque de soumission des femmes à l’autorité de l’homme, c’est bien cela qui nous fâche, nous qui sortons de siècles entiers de domination de l’homme sur la femme et qui nous étranglons d’indignation quand on nous explique, comme dans un livre récent, que l’émancipation des femmes est l’origine de la décadence de notre civilisation. Contre quoi nous affirmons que c’est au contraire dans cette émancipation que nous trouvons la preuve d’un mouvement progressiste (1).

Autre chose : l’homme serait à l’égard de la femme comme Dieu à l’égard de l’homme – à savoir un créateur. En tout cas c’est de lui qu’elle a été tirée, comme l’homme a été animé par le souffle divin. C’est quand même un peu vite dit : le Seigneur-Dieu a plongé Adam dans un profond sommeil lorsqu’il a tirée Eve de la côte de l’Homme : on voit (ici) comment la chose s’est passée (selon Michel-Ange). Au fond, si nous voulons aller jusqu’au bout de la comparaison, la côte d’Adam est équivalente à la poussière dont il a été lui même pétrit.
Pas de quoi se vanter.
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(1) C’est d’ailleurs cela qui explique une certaine aversion des « post-chrétiens » que nous sommes à l’égard de l’islam : nous reconnaissons dans cette religion une image fidèle de ce que nous avons été autrefois et contre quoi nous avons lutté.

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