Baudelaire – La
chevelure (Les Fleurs du Mal 1861)
Chevelure des femmes
III
Après avoir évoqué la chevelure des femmes sous l’angle
sociologique, prenons maintenant la question sous son l’angle psychologique.
Comment se fait-il que la chevelure d’une femme enivre ainsi Baudelaire ?
Comment cette crinière lourde
fait-elle pour être si intensément sexuelle ?
Voyez cette œuvre :
Gabriel Grun – La
pequena peluda (1)
Si la chevelure des femmes doit être voilée pour éviter que
les hommes ne s’excitent comme des malades en la voyant, c’est qu’elle est –
pour le fantasme bien sûr – la réplique de la toison qui orne et recouvre les
délices de son bas-ventre. Et donc que ces « poils »sont en réalité
des cheveux.
Bien joué ! Vous voici éclairé - Merci la La Citation-du-Jour !
Oui, mais :
comment se fait-il que les film érotiques montrent plus volontiers des sexes
féminins épilés ? Y aurait-il
quand même un potentiel érotique dans ce qu’on découvre en les
supprimant ? Qui le dira ? En tout cas on remarquera que Montesquieu
n’a pas hésité à l’évoquer en parlant de cette Princesse Portugal qu’on avait
préparée pour ses épousailles en lui rasant le c… (Lire ici)
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(1) Heu … Mon espagnol étant aux abonnés absents, je suivrai
la traduction Google : La petite
(femme) velue. Si ça ne convient pas dites-le moi.
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