Soldats,
visez au cœur !
Maréchal Ney, au moment de son exécution
Information du jour : suite à la pénurie de substances
létales à injecter aux condamnés à mort, l’Etat de l’Utah vient de décider de réemployer
un peloton d’exécution pour les peines capitales.
Je vous laisse
prendre connaissance (en annexe) de la procédure légale en Utah pour exécuter
un condamné. Je remarque simplement que l’un des soldats a reçu une
arme chargée à blanc distribuée de façon aléatoire. Ainsi, chacun peut
imaginer être le possesseur de cette arme inoffensive, et du coup échapper au
sentiment de culpabilité. On cherche ainsi à protéger les exécuteurs ; en
revanche on n’hésite pas à empaqueter la victime pour qu’elle soit une cible
commode et non salissante. Mettre à mort ne suffit pas, il faut encore humilier
le condamné.
On peut préférer
les pelotons de l’armée mexicaine avec cette célèbre photo du capitaine
mexicain Fortuno Sarano face au peloton d’exécution
Oui, les
mexicains ont au moins la décence de laisser au condamné le pouvoir de mettre
en scène s’il le veut ses derniers instants (voir ici d’autres images – âmes
sensibles s’abstenir !) : on peut considérer cela comme une
fiction pour hagiographe. Mais se
rappellerait-on aujourd’hui encore du Maréchal Ney sans sa célèbre apostrophe
aux soldats ?
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Annexe :
« En
Utah : Pour ce type d’exécution, le prisonnier est encagoulé et attaché à
une chaise avec des sangles à la taille et la tête. Son siège est entouré de
sacs de sable pour absorber le sang et éviter que les balles ne ricochent.
L’emplacement du cœur est marqué par une cible en tissu et cinq tireurs, dont
un seul tire à blanc, ouvrent le feu à travers des fentes d’un mur de toile. »
On peut aussi
voir ici d’autres images d’exécution capitales.
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