Alors,
messieurs, c’est dimanche aujourd’hui : en avez-vous profité pour faire votre
devoir ? Ne demandez pas « le quel », comme si vous
l’ignoriez ! Il s’agit du devoir
matrimonial celui qui va donner à votre épouse la chance d’être porteuse
d’un nouveau petit français qui, à terme, nous évitera l’humiliation de devoir
ouvrir nos frontières à des hordes de réfugiés miteux qui seraient
indispensables pour faire fonctionner nos usines – comme en Allemagne.
--> Vous
avez jusqu’au 22 septembre pour satisfaire à vos obligations, ne l’oubliez pas.
Vous souriez… vous ne prenez pas ça au
sérieux, je le vois. Vous dites : « Ça ne concerne que les Italiens qui
sont des irresponsables ! Quand ils font crac-crac avec une giovane donna, c’est sûrement pas pour
la Patrie ! » Mais attendez un peu que la dénatalité nous gagne et voyez
le ridicule de la situation à la quelle l’Italie est confrontée : obligée
d’expliquer aux jeunes que c’est à eux de s’y coller, parce qu’il y a un âge
pour faire des enfants et que – justement – cet âge là, ils l’ont. (1)
Alors, c’est vrai : si nous nous sentons
peu concernés par cette campagne, c’est que la France a une natalité suffisante
pour que la population se renouvelle sans faire appel à de la main-d’œuvre
étrangère. Mais attention ! C’est juste suffisant, il ne faudrait pas
« mollir », même un peu.
Et puis il n’en a pas toujours été
ainsi : nous aussi nous avons eu notre période où la natalité était en
berne. Et même Hara-Kiri avait été obligé de contribuer à une campagne pour
le « Troisième enfant » à peu près équivalente de celle qui est
menée en Italie.
Ça faisait ça :
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(1) Pour documenter ces propos, voici quelques
slogans diffusés dans les médias italiens : « La fertilité est un
bien commun », très énergie renouvelable ; ou bien « la
Constitution protège la procréation consciente et responsable » :
très politique. Ma préférence va à celui-ci, plus évocateur : « Secoue-toi,
n'attends pas la cigogne ».
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