La vertu devient rigide, quand ..... le reste ne l'est plus !
Anonyme (comme
beaucoup de citations d’auteurs inconnus celle-ci est parfois attribuée à
Coluche)
Qu’est-ce que la vertu ? A cette question Socrate a
répondu : la vertu est ce qui résulte de l’amour de la connaissance,
c’est-à-dire de la pratique de la philosophie.
Bien. Prenez-en de graine, bande d’ignares !
What else ?
- Machiavel : la vertu est la force associée à la ruse.
Le Prince est vertueux quand il sait quand il le faut terrifier son peuple ou
le flatter, ainsi que l’a montré Laurent de Médicis qui laisse Savonarole
tyranniser le peuple de Florence avant de faire brûler son corps supplicié en
place publique. (1)
- Et puis encore ? Selon les dictionnaires, la vertu
est la retenue dans la jouissance des plaisirs physiques. C’est ainsi que les dames de petite vertu sont celles qui
cèdent facilement à la tentation de Vénus – où que les moines pratiquent
l’abstinence sexuelle, espérant en échange conquérir le Paradis.
--> La vertu serait donc plus facile à pratiquer
lorsque, la nature concourant à la morale, le grand âge (chez les messieurs du
moins) prive les élans virils du support d’indispensables hormones, les réduisant
à n’être plus que de lointains souvenir : la vertu devient rigide, quand le reste ne l'est plus.
Comme toujours les principes ne valent que tant qu’ils ne
sont pas contredits par l’exemple : qu’on trouve un seul cas où quelqu’un,
visiblement peu enclin à grimper sur les dames (ni sur les messieurs) se
comporte de façon immorale – quelqu’un qui, bien que n’étant absolument pas Super-Cochon,
se révèle néanmoins totalement corrompu, et voilà cette maxime prise en défaut.
Alors, mes amis, vous en connaissez des gens comme
ça ?
Non ? Cherchez mieux – Oui, n’est-ce pas, le
monsieur qu’on voit ici, sur ce Post mémorable, vous lui auriez donné le Bon Dieu
sans confession. Et voilà que l’on apprend qu’il a tapé dans la caisse ?
Chez lui, même la vertu n’est pas rigide…
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(1) Pour moderniser cet exemple, voyez Bernard Madoff,
condamné à 150 ans de prisons pour avoir escroqué ses actionnaires qui
n’avaient pourtant eu que ce qu’ils méritaient.
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