L'union fait la force
Proverbe
L'union fait la force : oui, mais la force de
qui ?
Alain
L'union même de la médiocrité fait la force.
Homère
– Iliade
Oui, l’union fait la
force : en témoignent ces deux faits divers : « A Dublin en Ireland et puis aussi à Perth en
Australie, deux personnes coincées l’une sous une rame de métro l’autre
sous un tram, ont été dégagées grâce à l’action conjuguée de dizaines de
personnes alors présentes : deux accidents si éloignés l’un de l’autre et
pourtant similaires ». Notre site (référencé) affirme en effet que ces
deux actions sont le résultat d’une seule et même passion présente dans ces
deux pays : le rugby et ses mêlées. « La seule question qui demeure et de
savoir quelle équipe a le meilleur « fighting spirit » et le meilleur impact à
la mêlée pour faire bouger les choses. » Bref, s’il s’agit de soulever un
tram ou de pousser un métro, il faut et il suffit d’avoir le bon impact dans la
formation de la mêlée.
--> Réponse à
Alain : l’union fait la force de ceux qui veulent faire bouger les
choses, sans demander il est vrai quelles sont les choses qu’on ne fera pas
bouger comme ça. On peut affirmer que ce qui peut bouger doit être homogène à
ce qui fait bouger : la force physique fait bouger ce qui a une masse physique, et non ce qui relève de
la pensée.
--> Du coup on arrive à une précision concernant la
citation d’Homère : il est des médiocrités qui peuvent s’additionner,
comme celles des bras et des jambes qui poussent dans le même sens. Mais tout
n’est pas de ce registre : il est des choses qui ne peuvent bouger sous
l’impact de la force physique. Il en est même certaines qui restent toujours
aussi faibles malgré la force de la multitude qui les soutient.
- Multitude
qui a cru que le soleil tournait autour de la terre.
- Multitude
qui pensait que la moisson serait meilleure si on faisait des sacrifices aux
dieux.
- Multitude
qui a soutenu que les filles étaient des biens comme les bestiaux de l’étable,
dont on pouvait disposer pour les marier selon l’intérêt des pères, ou trousser
dans le grenier à foin quand la libido du « bon maît’ » s’éveillait.
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