Friday, October 09, 2015

Citation du 10 octobre 2015

L'union fait la force
Proverbe
L'union fait la force : oui, mais la force de qui ?
Alain
L'union même de la médiocrité fait la force.
Homère – Iliade
Oui, l’union fait la force : en témoignent ces deux faits divers : « A Dublin en Ireland et puis aussi à Perth en Australie, deux personnes coincées l’une sous une rame de métro l’autre sous un tram, ont été dégagées grâce à l’action conjuguée de dizaines de personnes alors présentes : deux accidents si éloignés l’un de l’autre et pourtant similaires ». Notre site (référencé) affirme en effet que ces deux actions sont le résultat d’une seule et même passion présente dans ces deux pays : le rugby et ses mêlées. « La seule question qui demeure et de savoir quelle équipe a le meilleur « fighting spirit » et le meilleur impact à la mêlée pour faire bouger les choses. » Bref, s’il s’agit de soulever un tram ou de pousser un métro, il faut et il suffit d’avoir le bon impact dans la formation de la mêlée.

--> Réponse à Alain : l’union fait la force de ceux qui veulent faire bouger les choses, sans demander il est vrai quelles sont les choses qu’on ne fera pas bouger comme ça. On peut affirmer que ce qui peut bouger doit être homogène à ce qui fait bouger : la force physique fait bouger ce qui a une masse physique, et non ce qui relève de la pensée.
--> Du coup on arrive à une précision concernant la citation d’Homère : il est des médiocrités qui peuvent s’additionner, comme celles des bras et des jambes qui poussent dans le même sens. Mais tout n’est pas de ce registre : il est des choses qui ne peuvent bouger sous l’impact de la force physique. Il en est même certaines qui restent toujours aussi faibles malgré la force de la multitude qui les soutient.
            - Multitude qui a cru que le soleil tournait autour de la terre.
            - Multitude qui pensait que la moisson serait meilleure si on faisait des sacrifices aux dieux.

            - Multitude qui a soutenu que les filles étaient des biens comme les bestiaux de l’étable, dont on pouvait disposer pour les marier selon l’intérêt des pères, ou trousser dans le grenier à foin quand la libido du « bon maît’ » s’éveillait.

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