L'église n'est pas un poste de douane mais plutôt un hôpital
de campagne.
Pape
François (à propos de la tolérance en faveur des divorcés remariés)
A côté de l’Eglise de la « rétribution » des vices
et des vertus – poste de douane qui ouvre
ou qui ferme les portes du Paradis – voici l’Eglise hôpital-de-campagne, celle qui soigne les malheureux.
Saint Pierre avec ses clés fait penser en effet à ces gardes
frontières qui trient les migrants, acceptent ceux-ci refoulent ceux-là.
Fâcheuse image…
Allons, un peu de charité ici-bas ne peut nuire…
Hôpital
du CICR à Haïti
Mais les blessés dont parle le Pape François ne sont pas
bloqués sur de lointaines frontières : ils sont ici ; ce sont des
blessés de la vie, souvent victimes de nos propres intolérances. Ainsi des
homosexuel(le)s, réprouvés et voués par leurs frères et leurs sœurs aux
tourments de l’enfer qui commence ici-bas avec l’ignominie des calomnies dont on les abreuve. Avant de savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais, l’Eglise de Rome doit
soigner toutes ces créatures de Dieu. Ne sont-ils pas nos semblables ? Et
que fit le Bon Samaritain de la parabole ? (Luc, 10, 25-37 Lire ici)
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