Pour les hommes préhistoriques, le cannibalisme était
d’abord une pratique rituelle, le corps humain étant moins nourrissant que
celui d’animaux comme l’ours ou le cheval sauvage.
Scienceetavenir.fr
Au bout de cinq à six semaines, / Les vivres vin-vin-vinrent
à manquer / Ohé ! Ohé !
On tira z’à la courte paille, / Pour savoir qui-qui-qui
serait mangé, / Ohé ! Ohé !
Le sort tomba sur le plus jeune, / C’est donc lui
qui-qui-qui fut désigné, / Ohé ! Ohé !
Il était un petit navire – Chanson populaire française
Les chercheurs sont des drôles de gens : toujours à
l’affût d’énigme à résoudre, ils vont chercher des obscurités là nous n’en
verrions aucune.
--> Comme de savoir pourquoi depuis son origine l’espèce
humaine a pratiqué l’anthropophagie, ce qu’aucune espèce animale n’a jamais
pratiqué – sauf famine avérée.
Justement : pourquoi ne pas supposer que l’homme, comme tout
autre espèce animale, a été amené à dévorer son prochain simplement parce qu’il
avait faim – et rien d’autre à manger ? Comme les matelots du « Petit
navire » qui mangent le mousse parce qu’ils sont affamés.
Seulement voilà – Ces fameux chercheurs se sont
dit : "Et si les hommes d’autre fois avaient mangé leurs compagnons même
sans privations, comme ça, simplement pour se nourrir parce qu’ils avaient
« ça » sous la main ? De plus : manger de l’homme est-ce
que c’est vraiment nourrissant ? Si nos ancêtres avaient eu bien plus
intérêt à manger du cheval, de l’auroch, voire du mammouth ?" Les voilà
donc à chercher la valeur nutritionnelle des différents organes du corps
humain :
A ce compte, mieux vaut manger une cuisse qu’un cœur ; mais
mieux vaut quand même manger du cochon, c’est plus nourrissant ; et
pourtant tous les hommes ont toujours pratiqué l’anthropophagie ainsi que le révèle l'analyse des restes de foyers de la lointaine préhistoire.
Alors, voilà nos chercheurs qui triomphent :
- On vous l’avait bien dit : il y a bien un problème à
résoudre, mais il fallait le poser d’abord. Sachant que la chaine humaine ne nourrit pas
le cannibale, qu’est-ce donc qu’ils ont tous recherché et apprécié dans cette
pratique ?
Or donc, nous, chercheurs, nous vous le disons : là où
la réalité fait défaut, il y toujours du symbole par en dessous.
Et c’est à cause de ça qu’il vaut mieux manger le cœur de
son ennemi que sa cuisse.
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