Tuesday, March 30, 2010

Citation du 31 mars 2010

Quand vous verrez la lumière au bout du tunnel, priez pour que ce ne soit pas le train.

Daniel Lemire

Quand on parle de la lumière au bout du tunnel, on s’imagine être quelqu’un comme un piéton qui avance dans un boyau interminable, et qui guette la lumière indiquant qu’il va bientôt en sortir.

De quelle lumière s’agit-il ? La lumière est-elle toujours l’indice du retour à la vie ? C’est ce sur quoi notre humoriste québécois attire notre attention : il y a lumière et lumière…

- Toute la question est de savoir si c’est la lumière du jour – indice de sortie – ou une lumière sui generis indice de rien du tout de rassurant.

Cela nous rappelle que le tunnel génère une angoisse particulière propre habituellement à la claustrophobie. La lumière n’a rien à y voir : dans un ascenseur éclairé, le claustro s’évanouit tout autant.

Nous voilà donc à attendre la lumière comme dans l’ascenseur on attend que la porte s’ouvre : pour en sortir. L’obscurité qu’elle vient trouer est celle de l’enfermement. Enfermement sous des kilomètres de rocher, ou d’eau. Le tunnel a toujours une même caractéristique, qui est d’être souterrain. C’est en fait ça qui fait problème.

Certains sont sous-marins – mais ça ne change rien. (1)


(1) Tiens pendant que j’y suis : voilà le canular de 1er avril au quel vous allez échappez demain.

(2) Vous avez aussi échappé au tunnel circulaire dans le quel la lumière vient du carambolage des protons... Mais ça ce n'est que partie remise.





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