Tandis qu'à leurs oeuvres perverses, / Les hommes courent haletants, / Mars qui rit malgré les averses, / Prépare en secret le printemps.
Théophile Gautier – Premier sourire du printemps (Emaux et camées)
Hé bien oui, mes chers amis, revoilà le printemps (1)… et les poètes vont jaillir d’entre les petites pâquerettes pour nous débiter leurs fadaises.
Ah… Qu’il est loin l’époque où La citation du jour vous balançait des sentences de Ninon de Lenclos pour célébrer le retour des beaux jours…
Mais voilà : c’est de la culture qu’il nous faut – de la bonne et de la française par dessus le marché. Alors, allons-y.
Des fadaises, c’est ça que vous avez dit en lisant ce poème de notre Théophile Gautier ? Qu’est-ce que vous avez donc à lui reprocher ?
Votre objection serait que ce poème ressemble à une page du catalogue Clause-Vilmorin, alors qu’il n’y a pas de poésie sans licence poétique – et donc pas de poème sur le printemps sans un oubli de la réalité qui permet de l’embellir.
Mais c’est que vous avez mal lu, et voilà tout. C’est ainsi que notre Théophile voit en même temps s’épanouir la fleur de l’amandier et le muguet des bois ; la fraise et le bouton d’or ; il voit aussi d’un oeil le cerf boire dans la fontaine, alors que de l’autre il voit apparaître le bouton de rose au jardin. Et tout ça durant le mois de mars, parce qu’après ce sera avril et qu’il nous faudra un autre poème.
Si le cœur vous en dit vous avec encore 10 jours pour l’écrire et me l’envoyer. Je le publierai ici même, c’est promis.
(1) Je n’oublie pas les (sans doute) nombreux lecteurs de ce blog qui vivent dans l’hémisphère sud. L’automne y est particulièrement agréable à ce qu’on m’a dit. Quelle chance ils ont !
4 comments:
manifique :)
si tu as le temps viens faire un petit tour sur mon blog :
http://un-univers-de-citations.blogspot.com/ et n'hesite pas
à laisser un petit commentaire :D
Bon tiens, je vous livre mon humble poème printanier avant même de le publier sur mon propre blogue.(note aux français peu famailier avec le québécois: l'outarde est la bernache du Canada):
Réveil animal
Les corneilles à cinq heures et quart
La volée d’outardes à cinq heures et demie
Le chat qui miaule à six heures moins vingt
Ma main entre tes jambes à six heures moins dix
La nature est en émoi
peu faMIlier
Ah.. Le Printemps... Quelle poésie il éveille dans nos "cœurs"...
Mais tout ça n'est pas sans danger.
Cher ami que je suppose québécois, permettez que je vous dédie mon post de demain (27 mars)
Bien à vous,
J-P H.
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