Là où la diplomatie a échoué, il reste la femme.
Proverbe arabe
L’opinion courante est que là où la diplomatie échoue à
résoudre les différends entre pays, il ne reste plus que la guerre. C’est
ignorer – selon notre proverbe du jour –
qu’il reste encore une possibilité : la femme.
On dira peut-être que c’est une parfaite idiotie, parce que
si les femmes n’attisent pas la guerre, elles sont malgré tout impuissantes à
empêcher les hommes de la faire.
Alors, traduisons notre proverbe : en dehors de la mise
à l’écart des passions (admettons que ce soit là le rôle de la diplomatie), ce
qui opère en politique, c’est la séduction,
c’est-à-dire « l’art d’exercer sur autrui un attrait irrésistible, qui
entraine son assentiment » (TLF). Peut-on dire que la politique se fait
aussi comme cela ? Cela signifierait que, là où Machiavel a échoué, au
lieu d’appeler César, on pourrait appeler Don Juan.
Oui : Don Juan. Car dans l’art de séduire, si la
femme comme le suppose le proverbe cité possède des atouts, c’est uniquement
parce que la politique est une affaire d’homme. Mais aujourd’hui les femmes ont
conquis le premier rôle en politique – et donc l’homme peut parfaitement jouer
le rôle du négociateur-séducteur.
Que ceux qui en doutent se rappellent le jeu ambigu de
Notre-ex-Président avec la Chancelière allemande :
Ça s’appelle le charisme je crois. Faudrait-il donc élire
notre Président en fonction de ses capacités à séduire ?
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