Un pessimiste
voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité
dans chaque difficulté.
Winston Churchill
Ça, c’est
l’histoire du verre à moitié vide / à moitié plein. On en a déjà parlé, inutile
de revenir dessus. Toutefois, je me sens l’envie d’en rajouter un peu.
Retenons que
c’est n’est pas seulement par un tempérament ou un trait de caractère que le
pessimiste et l’optimiste se révèlent mais aussi dans l’action. En effet si le
premier voit des difficultés, c’est bien dans l’opportunité d’agir ; et
réciproquement, la difficulté d’agir constitue pour l’optimiste une
opportunité. D’une certaine façon optimiste et pessimiste peuvent bien être
d’accord sur le diagnostique : l’action envisagée comporte bien des
difficultés. Simplement là où cela constitue un frein pour l’un c’est un
stimulant pour l’autre.
Ce qu’on peut
rajouter c’est quand même que l’action est grosse d’incertitude et que du coup elle
comporte un gros pourcentage d’imaginaire. Mais cet imaginaire agit de façon
opposée selon que l’on appartient au clan des optimistes ou à celui des pessimistes. Ce dernier est
d’abord un rationaliste qui calcule ses chances de réussites ; simplement
il en rajoute sur les risques d’échec. Par contre l’optimiste n’écoute pas la
voix de la raison : il suit la pente naturelle du désir. Il fait ce que
Kant nous décrit comme étant la nature du désir : « La faculté de désirer est la faculté d’être
cause des objets de ses représentations par le moyen de ces représentations
mêmes. » (Kant – Métaphysique des mœurs, Introduction). Autrement dit
avec la représentation de l’objet désiré apparaît la certitude de pourvoir le
posséder. Je le désire donc je l’ai.
- Concluons
donc – une fois n’est pas coutume – par une citation :
« La
plupart des choses importantes dans le monde ont été accomplies par des
personnes qui ont continué à essayer quand il semblait y avoir aucun
espoir. » Dale Carnegie
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