Ce qu’on te reproche, cultive-le : car c’est toi
Cocteau
Voyez
comme sont les gens : toujours à critiquer ! L’interview du Président
Macron a donné le vertige à certains commentateurs, obligés qu’ils étaient de
lire 20 pages d’un texte dense et qui plus est émaillé de citations. Pourtant
parions que ce sont les mêmes qui reprochaient à Nicolas Sarkozy de critiquer
la présence de la Princesse de Clèves au programme des lycées.
Ils
ne font en disant cela qu’étaler leur paresse cérébrale ! Car si on lit ce texte on constate d’abord
qu’il n’a rien d’obscur et qu'en plus il ne comporte que 2 ou 3 citations.
D’ailleurs les passages les plus « filandreux » sont contenus dans
les questions des journalistes du Point.
Citation
2
Cette citation proposée par l’interviewer du Point clôt l’entretien
avec le Président Macron – le quel précise tout de suite qu’il faut penser à la
France quand on prononce cette phrase.
De quoi accuse-t-on la France ? D’être incapable de se
réformer autrement que par des secousses révolutionnaires ; et puis aussi sa
prétention à chapitrer le monde entier sur les droits de l’homme, les libertés,
l’égalité etc… Je ne cite pas la fraternité
pour ne pas me répéter (cf. Post du 8 avril dans le quel le futur-président faisait
une brillante explication de ce qu’est la justice sociale telle que définie par
le devise républicaine devant une classe de CM2 éberluée par tant de brio).
Bref : nous avons à gagner à repérer les
caractéristiques attribuées par le regard étranger, car il y là quelque chose
de positif – à condition de l’assumer.
Oui, on veut bien. Mais… comment savoir de quelle façon on
voit le français modèle ?
Voilà l’idée que je pourrais vous suggérer : voyez
comment Gottlieb représente le français modèle qu’il a baptisé
« Super-Dupont » :
Allez, c’est maintenant qu’il faut vous y mettre. Point de
redressement national sans le béret basque. Et n’oubliez pas le camembert, la
baguette de pain et le litre de rouge.
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