Nous lirons dans le même lit,
au livre de ton corps lui-même, nous lirons le charmant poème des grâces de ton
corps joli.
Guillaume Apollinaire – Ombre à mon amour,
Rêverie sur ta venue
J'aimerais quand même te dire
/ Tout ce que j'ai pu écrire / Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
Francis Cabrel – l’encre de tes yeux
Oui, comme on le disait récemment
avec Apollinaire, la poésie est une force créatrice d’où proviennent tous les
élans qui jaillissent en nous.
… Apollinaire est le genre de
poète qui poétise tout le temps, même quand il se trouve corps à corps avec
Lou, sa petite amie. Et dans ce cas le livre qu’il lit est écrit sur le corps
de la femme – que dis-je ? Il est écrit par ce corps de femme, comme un délicieux poème naissant de ses
courbes de lumières et ses retraits ombreux.
Nous qui ne sommes pas poètes
pouvons quand même avoir des élans créateurs dans pareille situation.
Imaginons :
Le
poète : Tes yeux limpides et
profonds à la fois sont les puits où je plonge pour trouver la vérité des
pensées que je ressens à tes côtés, mon amour.
La
Muse : Dis-donc c’est plutôt entre
de mes seins que tu plonges, petit cochon !
Scarlett Johansson
Le
poète : Ah ! Scarlett !
c’est en suivant leur courbe que je me sens lancé dans un autre monde, un monde
fait de douceur et d’énergie à la fois.
Et puis, vois ces charmants
orteils ! Comme je les savoure un à un… Sur le bout de ma langue, à mesure
que je les déguste, je découvre des mots que j’ignorais jusqu’alors !
Ô Muse ! Ton corps est
comme un livre dont je feuillette les pages découvrant en même temps ce qui
s’écrit entre elles.
La
Muse - Ce qui s’écrit entre-elles ! Vas-y doucement, le Poète, ne
fantasme par trop : à vouloir tirer sur ce que tu appelles mes
« pages » tu froisses mon minou!
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