Saturday, September 09, 2017

Citation du10 septembre 2017

Nous lirons dans le même lit, au livre de ton corps lui-même, nous lirons le charmant poème des grâces de ton corps joli.
Guillaume Apollinaire – Ombre à mon amour, Rêverie sur ta venue
J'aimerais quand même te dire / Tout ce que j'ai pu écrire / Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
Francis Cabrel – l’encre de tes yeux

Oui, comme on le disait récemment avec Apollinaire, la poésie est une force créatrice d’où proviennent tous les élans qui jaillissent en nous.
… Apollinaire est le genre de poète qui poétise tout le temps, même quand il se trouve corps à corps avec Lou, sa petite amie. Et dans ce cas le livre qu’il lit est écrit sur le corps de la femme – que dis-je ? Il est écrit par ce corps de femme, comme un délicieux poème naissant de ses courbes de lumières et ses retraits ombreux.

Nous qui ne sommes pas poètes pouvons quand même avoir des élans créateurs dans pareille situation.
Imaginons :
Le poète : Tes yeux limpides et profonds à la fois sont les puits où je plonge pour trouver la vérité des pensées que je ressens à tes côtés, mon amour.
La Muse : Dis-donc c’est plutôt entre de mes seins que tu plonges, petit cochon !


Scarlett Johansson
Le poète : Ah ! Scarlett ! c’est en suivant leur courbe que je me sens lancé dans un autre monde, un monde fait de douceur et d’énergie à la fois.
Et puis, vois ces charmants orteils ! Comme je les savoure un à un… Sur le bout de ma langue, à mesure que je les déguste, je découvre des mots que j’ignorais jusqu’alors !
Ô Muse ! Ton corps est comme un livre dont je feuillette les pages découvrant en même temps ce qui s’écrit entre elles.

La Muse - Ce qui s’écrit entre-elles ! Vas-y doucement, le Poète, ne fantasme par trop : à vouloir tirer sur ce que tu appelles mes « pages » tu froisses mon minou!

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