George Herbert - Jacula Prudentum (Poète anglais1593 - 1633)
Bientôt la rentrée : avez-vous astiqué votre cartable et rangé votre plumier ? Hein ? Tout ça n’existe plus ? Tant pis. On se contentera de réviser nos connaissances sur l’école,
Voilà donc ce poète anglais du 17ème siècle qui nous dit que seuls les pères peuvent éduquer leurs enfants.
Rousseau écrit Emile éducation d’un enfant de 3 à 20 ans par un précepteur. Les parents ne sont pas à ses yeux qualifiés pour éduquer leur propre enfant, parce qu’ils ont trop d’affection pour lui, ou parce qu’ils sont déçus par lui, bref : l’éducation ne doit pas se faire au gré des sentiments.
Voici un débat qu’on a bien oublié depuis qu’on est persuadé qu’il y a un spécialiste pour chaque chose et pour toute chose. Si le marmot ne sait pas lire à 8 ans, c’est que son instit était nul. Et l’instit dira que la méthode de lecture imposée par le ministre était nulle – oui, même le ministre !
Qu’est-ce qui a donc changé depuis Georges Herbert ?
Il y a que les enfants doivent savoir plus que les pères ; ou au moins qu’ils doivent savoir autre chose qu’eux. Au 17ème siècle, l’expérience acquise par l’ancienne génération devra suffire pour la nouvelle : le fils du forgeron pourra se contenter de ce que sait son père pour reprendre son métier. Aujourd’hui, le fils de l’ingénieur informaticien ne sera pas informaticien à son tour avec ce que son père aurait pu lui apprendre.
C’est comme ça qu’on met les vieux au rancard : matériel obsolète !
Mais alors, comment comprendre que les inégalités sociales se répercutent à l’école, que les enfants d’ouvriers aient 3 fois moins de chance que les enfants de bourgeois d’accéder à une grande école ? Même si on fait une place aux facilités offertes aux uns et pas aux autres par els ressources des parents, on sait bien que l’environnement culturel offert par la famille est une condition préalable à l’acquisition du savoir à l’école.
No comments:
Post a Comment