Qui a des pois et du pain
d'orge, / Du lard, et du vin pour sa
gorge; / Qui a cinq sous et ne doit
rien, / Il se peut dire qu'il est bien.
Proverbe français
Dimanche ! Jour sans travail occasion de
réfléchir sur la vie sans le avec moins de travail…
Dans la course de la vie, se
lever chaque matin est un effort pour se relancer dans la compétition de la
vie, pour arriver le premier, pour avoir plus – Toujours plus !
Toujours plus : mais
jusqu’à quand ?
Il y a des gens qui se
disent : Allez ! Encore un peu plus et j’arrête. Un grade plus élevé dans
l’organigramme, plus d’argent sur mon livret A, plus de tuiles sur ma résidence
secondaire.
Et puis en fait, les tuiles
s’amoncellent, mais souvent d’avantage sur la tête que sur le toit. Et c’est là
qu’on se demande : comment sait-on qu’il faut s’arrêter ? Comment avoir la sagesse de dire : ça
m’suffit ?
Notre proverbe-du-jour nous
l’explique : il suffit d’avoir assez pour combler nos besoins, sans se
préoccuper de quelconques désirs.
- Des pois et de l’orge : ce n’étaient pas, même autrefois, des
mets de seigneurs. Et pourtant ça suffisait pour calmer la faim.
- Du lard, et du vin pour sa gorge : le lard, nourriture pour
les pauvres paysans qui n’avaient qu’un cochon dans la porcherie. Et le
vin ? Pas pour l’ivresse, juste pour se désaltérer.
- Avoir cinq sous et pas de dettes : avouez que ce n’est pas la
richesse, mais c’est la quiétude d’esprit de celui qui sait qu’il aura assez
pour demain – et qui ne doit rien à personne.
Certains ont la prétention de
faire la liste de nos envies. Essayons plus modestement de faire pour
aujourd’hui, la liste de nos besoins :
- Au marché bio trouver le panier du Jardinier.
- Pour midi, se faire un jus
de betterave et la quiche de quinoa.
- Et sur sa carte bancaire cinq euros et pas de
dettes. Pour avoir ça, il suffit de faire des ménages ou les vendanges quand
l’occasion se présente. Et toucher le RSA.
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